Série Lovely complex
Genre : Mangas - Shôjo
Nombre de tome: 17
Albums dans la base: 17
Avancement : Fini
Synopsis : Prévue en 17 tomes
Risa, une grande perche, et Atsushi, haut comme trois pommes, sont les comiques involontaires du lycée à cause de leurs disputes légendaires. Tous deux sont complexés par leur taille et ils ont peur de ne jamais trouver l’amour… Ils en font forcément des tonnes pour faire oublier leur mal-être ! Mais un jour, Atsuhi propose à Risa de l'aider à séduire le grand et beau Suzuki, si elle accepte de lui présenter sa meilleure amie, la calme et jolie Chiharu...
Avec cette thématique de base, Lovely Complex s’impose très vite comme un manga sur la tolérance et l’acceptation de soi. Risa, complexée par sa taille, et Atsuhi, frustré par la sienne, doivent apprendre à vivre tels qu’ils sont, accepter leurs corps. Cette question reviendra de manière récurrente dans le manga, et sera la cause de bien des soucis pour nos deux héros. Par ailleurs, d’autres personnages excentriques viendront compléter cette réflexion, mais de manière toujours légère. Et c’est bien ça la force de Lovely Complex : Aya Nakahara n’alourdit jamais son propos, au contraire. C’est avec bonne humeur et simplicité que la mangaka essaie de nous faire passer son message.
En tout cas, Lovely Complex, c’est avant tout un condensé de bonne humeur et d’énergie. A l’image de Risa, l’héroïne de cette histoire, ce manga vous donnera la pêche, vous fera rire et sourire ! Elle va de l’avant, elle ne se laisse pas abattre, mais comme toutes les adolescentes de son âge, il arrive qu’elle doute d’elle-même et des ses capacités. Dans des situations comme celles-ci, elle peut compter sur ses amies pour la soutenir. De l’autre côté, il y a Atsuhi, qui s’impose bien loin des clichés habituels du shôjo manga : au revoir le beau gosse parfait qui fait craquer toutes les filles. Ici, le héros masculin est hésitant, et son modèle psychologique est construit de manière parfaitement logique : quand il trouve enfin l’amour, il ne devient pas soudainement sûr de lui. C’est au contraire à tatons que Atsuhi, mais aussi Risa, avanceront et deviendront peu à peu des pré-adultes. Et les qualités de Lovely Complex reposent justement énormément sur ses deux personnages. Au fil des volumes, on les découvre, on s’attache à eux, on rit à leurs côtés...
Bien entendu, Risa et Atsuhi sont au centre de toute l'histoire, mais les personnages secondaires ne sont pas en reste. Travesti, prof excentrique et autres personnages farfelus viendront colorer les pages de ce manga. Mais on ne peut vous parler des loufoqueries à venir dans les volumes suivants sans vous en gâcher le plaisir. Pourtant, sachez d’ores et déjà que les expressions faciales excessives et déformées d’une Risa désappointée ne manqueront pas de vous faire rire. La mangaka ne se prend pas au sérieux et désamorce toutes les situations trop fleur bleue de son oeuvre, lui évitant du même coup de tomber dans la niaiserie.
Un dessin dans la pure veine shôjo, à n’en pas douter. Le trait est fin, les personnages fringués à la mode, la mise en page dynamique. Et à l’image des couvertures aux couleurs vives et chaleureuses, toute l’esthétique de ce manga se veut très pop-art. Les illustrations des jaquettes, et éventuellement les pages couleurs qui agrémentent certains volumes devraient plaire aux amateurs. Et signalons que cette esthétique très vivante devrait pour nous être l’occasion de vous offrir fréquemment quelques goodies. A suivre...
A l’heure où un nombre innombrables de shôjo mangas vulgaires et porteurs de valeurs douteuses sont publiés en France, Lovely Complex sera donc comme vraie bouffée d’air frais et de sincérité. Sans révolutionner le genre, Aya Nakahara s’en sort toutefois brillamment, grâce à des personnages très attachants et un humour décapant, évitant du même coup pas mal de clichés inhérents au genre. Le lecteur n’a plus qu’à savourer le manga avec simplicité, et surtout sans complexe !!
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