Collection de Brunita
Les avis de lecture de Brunita
Je savais que je te rencontrerais
Série :
La Rose écarlate de beaux graphismes type manga, une belle histoire, de quoi passer un bon moment pour petits et grands |
Système Ragnarok
Série :
Kookaburra Fan de romans et nouvelles SF, ayant découvert le dessin séduisant de Crisse avec l'Atalante, j'avais acheté les premiers tomes de Kookaburra avec enthousiasme et intérêt... J'en étais restée à "Messieurs...l'histoire est en marche... qu'il en soit ainsi !" fin du tome 3 ... et j'attends toujours l'histoire ! Un tome 4 très décevant, un dessin refourgué à Mitric (certes talentueux) alors que j'ai en sainte horreur la chirurgie plastique sur les personnages d'une série ! Pas glop... sans doute un Crisse un peu trop surmené ? Et Kookabura Universe par là-dessus ? Pas lu. Pas eu envie. J'aime bien qu'on achève bien ce qu'on commence bien, et je suis restée sur ma fin. J'ai préféré me relire la stratégie Ender ... |
Larmes d'abeille
Série :
Le grand Mort Une nouvelle série par Loisel ne se boude pas, surtout quand elle commence si bien : des personnages sympathiques dont les petits défauts sont pointés avec humour et tendresse, un univers qui du familier verse dans l'imaginaire, un graphisme impeccable, et une chute qui ne peut que nous faire espérer ....un deuxième tome ...vite ! |
Les canons du 18 mars
Série :
Le cri du peuple A priori, traiter de la Commune en BD et en monochrome, ce n'était pas un projet facile, et pourtant quelle fresque ! Il fallait toute la virtuosité de Vautrin (qui nous livre une très belle introduction), et le trait affûté de Tardi pour réussir un tel pari. Un vent de liberté souffle sur ces pages habitées par des trognes qui, pour avoir été croquées en noir, ne sont pas moins "hautes en couleurs", et dont la gouaille fait résonner le pavé parisien pour notre plus grand bonheur : merci messieurs... |
La mémoire de Dillon
Série :
Berceuse assassine Le troisième tome de la trilogie surprend : il est clair qu'on ne l'attendait pas l'histoire de Dillon. L'effet de surprise (réussi) se prolonge avec un univers toujours aussi noir mais avec une nouvelle dimension plus spirituelle, et sort du huis clos intimiste pour s'élever à quelques considérations morales (voire ethnico-politiques ?) sur une société violente qui fait de chaque individu un tueur ou un mort en puissance. Le changement d'univers et de ton casse un peu la cohérence de l'ensemble (les deux dernières planches sont de trop à mon avis), mais Berceuse assassine demeure un modèle du genre servi par un graphisme ad hoc. |
Les jambes de Martha
Série :
Berceuse assassine L'histoire de Telenko revue et fortement corrigée par le regard (attendu) de sa femme Martha ! Des planches toujours aussi graphiques, un récit savamment orchestré là encore, dans une sorte de huis clos où les personnages secondaires prennent toute leur importance dans l'action. |
Le coeur de Telenko
Série :
Berceuse assassine Une série noire très graphique, entre ombre et lumière, cynique à souhait ! Trois tomes pour une même histoire racontée par trois narrateurs différents de façon ingénieuse. Trois couvertures pour trois possibilités de meurtre... Le premier opus de la trilogie nous plonge dans "le coeur de Telenko" et son projet d'avenir : tuer sa femme. Arrivera-t-il à ses fins ? Lisez donc et vous saurez ! |
Les aigles de Rome, Livre I
Série :
Les aigles de Rome L'image d'une Rome décadente et violente, vérité historique rétablie et portée à la connaissance du grand public essentiellement par le feuilleton éponyme, a déjà donné lieu à des planches dignes d'intérêt. Le très talentueux Marini s'attaque à ce thème convoité avec une recherche historique indéniable, qui ne sera pas forcément perçue par le lecteur non familier de cette époque, mais que tout curieux de nature explorera avec plaisir. Le parti pris de l'auteur pour un langage contemporain pourra gêner aussi quelques-uns même si l'on s'y fait très rapidement. Bien sûr, le dessin de Marini est toujours aussi irréprochable et admirable, avec des personnages aux caractères bien trempés. Mais l'organisation du récit compte quelque maladresse, avec de trop importantes ellipses : l'accouchement de l'esclave est assez surprenant, et le détachement des personnages s'accorde mal avec le tragique de la situation. On a l'impression (je peux me tromper) que l'auteur a sacrifié un peu le "planté de décor" pour gagner en action. Mais les fans du Scorpion pardonneront volontiers ces quelques défauts à son auteur. On attend donc beaucoup du deuxième volet de ces aventures, en souhaitant un approfondissement des caractères, une narration un peu moins rapide et des événements mieux amenés pour gagner en cohérence, et en espérant surtout une histoire qui ne versera pas dans le consensuel "du sang et du sexe". |
Au nom du père
Série :
Le Scorpion Ce tome 7 entame un second cycle qui promet d'être aussi prenant que le premier. Le tandem Marini/Desberg fonctionne à merveille. Rien à redire ! |
Zoo, Tome 2
Série :
Zoo La guerre approche et vient harponner l'âme charitable du médecin, en proie dès lors à un dilemme : lui faut-il abandonner les siens et compromettre l'Eden qu'il leur a bâti, pour accomplir ce que lui dicte son devoir de médecin et partir au front soigner ces malheureux offerts à la mitraille ? |
Zoo, Tome 1
Série :
Zoo Zoo est une petite merveille. Le premier tome présente des âmes fragiles et attachantes : un médecin bienveillant, une femme-enfant éprise de liberté, un artiste exprimant ses sentiments par la sculpture, et une jeune femme russe mutilée. Cet improbable quatuor évolue dans le décor splendide d'un refuge animalier semblant oublié du reste du monde, où les personnages pansent leurs plaies en même temps que celles de leurs pensionnaires. Humains et animaux s'observent, se côtoient et s'apprivoisent, partageant les succès et les difficultés de leur utopique entreprise. Mais nous sommes en août 1914 et la guerre va faire trembler l'édifice... L'histoire émouvante de ces âmes farouches, est dotée d'une composition habile, d'une grande richesse des plans baignés de teintes fauves (qui oscillent vers les bruns et les gris dans l'évocation des heures douloureuses), pour en faire une oeuvre sensible à ne pas rater ! |
Zoo, Tome 3
Série :
Zoo La trilogie s'achève avec un superbe album dans la lignée des deux précédents, plus noir peut-être mais dont les personnages sortent "grandis". L'ambiance y est toujours aussi admirable, avec des images si expressives que les mots deviennent accessoires, dans un savant enchâssement de réalité, souvenirs et rêves. Du grand art ! Merci à leurs auteurs... |
Les hommes
Série :
Magasin général Tabarnak ! Les "hommes" rentrent de la saison du bois et s'insurgent contre celui qui a donné le goût des "ravioles" aux femmes ! (un restau à Notre Dame des lacs, c'est-y correc' ?).Loisel et Tripp affûtent leurs personnages dans un troisième volet très réussi, et dont la chute est savoureuse... |
Serge
Série :
Magasin général Après un premier volume consacré au "planté de décor", un quotidien rural magnifié par le tandem Loisel-Tripp, voici l'élément perturbateur, l'intrus, le Serge... |
Marie
Série :
Magasin général Une histoire et des personnages des plus touchants avec un premier volume où l'ambiance et le décor sont, au-delà des contrées rurales du Québec, celles de tout village isolé : la vie quotidienne s'organise autour du petit commerce local, on exploite les ressources naturelles du coin, les mêmes familles vivent ici depuis des générations, ... |
Où le regard ne porte pas ..., Tome 1
Série :
Où le regard ne porte pas ... Un premier tome baigné du soleil de l'enfance, au trait léger, avant les révélations plus sombres du second. Très heureuse d'avoir pu lire les deux tomes d'affilée car je ne pense pas que j'aurais eu la patience d'attendre ! Un tome intermédiaire aurait peut-être permis d'étoffer les personnages... et de prolonger le plaisir de la lecture. (mais il n'est jamais trop tard !). |
Coffret Le troisième testament, Tomes 1 à 4
Série :
Le troisième testament Une série bluffante, graphisme, narration, personnages, tout est bon dans cette série. A peine finie, on ne peut s'empêcher d'en faire une deuxième lecture "avertie". En un mot : culte ! |
La marque du diable
Série :
Le Scorpion Acheté pour ses encrages et dessins magnifiques, ...et dévoré rapidement car la lecture en est très agréable : le scenario mêlant quête de vérité et course poursuite promet moult rebondissements, les personnages typés fleurent bon les héros de notre enfance (entre Fanfan la Tulipe et Esmeralda), une très bonne série apparemment. |