Collection de nicersatz
Les avis de lecture de nicersatz
L'homme autruche
Série :
L'Homme Autruche Avec sa ligne claire à la Hergé, l'ancien auteur des aventures d'Hergé nous conte les mésaventures d'un inventeur, ou plutôt d'un original qui ne veut en aucun cas se soustraire au conformisme ambiant. Dont sa femme fait d'ailleurs partie. Ah ! La dure réalité du couple entre le rêveur et son penchant pour le cartésianisme, et vice versa. |
La bande décimée
Série :
Le Poulpe Cet opus du poulpe est loin d'être le plus intéressant. Ce, à tous les niveaux. Le dessin, premièrement, est trop imprécis. D'ailleurs, il semblerait qu'à certain moment une autre main s'y soit appliqué. Le lecteur se retrouve dans la confusion à plusieurs reprises, du fait qu'on discerne mal les personnages, leur environnement et leurs actions. Ce qui donne finalement au noir et blanc, une image grossière (le trait de Pourquié est beaucoup plus adapté à la couleur) et le choix esthétique est inapproprié. |
Immersion
Série :
Cellule Poison Immersion dans le monde de l'infiltration policière, où le 2ème de couverture présente les protagonistes qu'on découvrira en partie dans ce 1er tome, découpé en 4 histoires égales. |
Après la guerre, Tome 1
Série :
Après la guerre Voici une nouvelle collection qui démarre fort et qui, par son prix très attractif, devrait trouver un large public. Il s'avère que la qualité du dessin et du scénario aide aussi à y trouver son intérêt en tant que lecteur. |
Intégrale L'île des Morts
Série :
L'île des Morts Un début pas forcément attractif car très abscons et mou. Le dessin n'est pas forcément maîtrisé, la couleur aux tons sépias paraît délavée et l'écarlate ponctuelle est plus un signe de facilité qu'un réel choix esthétique. |
Ferraille illustré n°27
Série :
Ferraille illustré Quelques moments risibles ou instructifs comme l'anecdote de Trondheim. Sinon, c'est lourd, voire racoleur. Cela permet tout de même de découvrir quelques auteurs maisons à fort potentiel. |
La bête à cinq doigts
Série :
La bête à cinq doigts Epoustouflant ! Il n'y a pas images plus communicatives que celles grattées par Thomas Ott. En 22 pages, il produit chez le lecteur différents ressentis, oscillant entre le soulagement envers une hypothétique libération, la stupeur pour ce qu'elle représente vraiment et le rejet ou le triste constat d'une humanité qui n'a de signifiant que sa forme. Tout cela en croquant une main (symbolique même de l'être et de son pouvoir), correspondant à divers protagonistes. Un pur chef d'oeuvre noir, réaliste et pessimiste. |
Cinema Panopticum
Série :
Cinema Panopticum Un noir et blanc au papier à gratter impeccablement maîtrisé. Les expressions du visage parfaitement retranscrites (le support y aide). Cinq histoires aux fins lugubres s'enchaînent. Le muet n'a jamais eu son pareil pour nous terroriser et nous écoeurer. Ne serions-nous pas nous même les acteurs de ces vicissitudes ? Un chef d'oeuvre noir de la littérature elliptique. |
La mutation
Série :
La Mutation Un graphisme impeccable et un récit concis et intelligent. |
Le coeur des ombres
Série :
Le coeur des ombres Pour Marc-Antoine Mathieu la vie est un cycle. C'est ce qu'il démontre en nous laissant nous engouffrer dans son univers où certaines âmes laissent leur esprit s'enrichir. |
Sept coeurs d'Arran - 2ème partie
Série :
Algernon Woodcock C'est l'heure des révélations obscures. Algernon en apprendra plus sur sa destinée et comprendra mieux les événements de l'oeil fé. |
Sept coeurs d'Arran - 1ère partie
Série :
Algernon Woodcock Cinq années de réflexion et d'oubli pour Algernon sont passées. Il est finalement réquisitionné par un étrange personnage afin d'opérer dans une affaire des plus scabreuses. Son ami McKennan le suivra dans cette aventure aux confins de l'irréel et du fantastique. |
L'intégrale Ibicus
Série :
Ibicus Rabaté signe là son oeuvre majeure. Un travail de cinq années totalement abouti, même si le tome 3 régresse au niveau du style graphique (dessin au lavis moins léché que les 2 premiers tomes) et au niveau de l'histoire, plus bancale et moins surprenante. |
Gabrielle
Série :
Gabrielle Avec un dessin parfait et des couleurs délavées collant parfaitement à cet univers fantastico-mystico-religieux, Kara nous livre une histoire d'archange désespérée par l'anéantissement de l'eden et qui s'en remet au diable afin de supporter son éternité. Au fil de l'album, des faits inattendus se succéderont, les planches ne cesseront jamais de s'améliorer et on verra apparaître le plus beau diable jamais représenté. Une véritable réussite graphique donc pour une histoire qui tient la route et qui a une certaine foi en l'humanité. |
Psaume 2
Série :
Anges Les trois anges de l'église St-Eustache expédiés à Notre-Dame se retrouvent maintenant engagés pour une mission dans un couvent breton. La série présente donc son concept : un album, une mission avec Yésod, Jéliel et Om. Il y a toujours un démon pour mettre son grain de sel : cette fois-ci, un petit diable souhaite récupérer un maximum d'âmes pour en faire une armée (Ah, la chair à canon !). Le mystère est facilement décelable, l'histoire peu originale. Mais le dessin et quelques touches d'humour et de poésie donnent à cet opus une certaine densité. On prend plaisir à parcourir les planches de Boiscommun. |
Psaume 3
Série :
Anges Nouvelle mission : Yésod devenu diablotin se réveille agent double après avoir inhaler un élixir de bonté. Avec ses anciens amis et Blanche, sa tendre allumette ; ils vont essayer de savoir quel complot se trame en enfer et le déjouer. Cette-fois ci Dieter n'est plus présent et cela se ressent. L'humour est plus subtil, même si celui de Dieter n'était pas forcément béotien. |
Anges
Série :
Anges Le dessin de Boiscommun est le point fort de cette série. Sa colorisation ne permet pas toujours d'apprécier les détails, dommage. Quant à l'histoire, elle est assez saugrenue, l'humour est moins bien maîtrisé que pour la série Alban de Dieter, mais on rentre facilement et avec engouement dans la bataille entre anges et démons. Azazel est magnifique... |
La petite écuyère a cafté
Série :
Le Poulpe Le poulpe par son créateur. Des débuts très sombres où l'univers est bien mis en place, le personnage très travaillé. Le dessin de Witko est par moment fouillis, mais il s'en tire avec les honneurs. Un véritable polar noir où le lecteur n'est pas mené en bateau et où on ne nous recrache pas les sempiternelles révélations de fin données par le méchant qui va mourir (par surprise !). On évolue avec le héros et on comprend avec lui les tenants et les aboutissants de l'enquête sans avoir besoin d'une explication détaillée. Une réussite ! |
Une villa aux environs de New-York
Série :
L'Amérique Une nouvelle inachevée, méconnue, de Franz Kafka qui montre le jeune Karl arriver en Amérique. Une Amérique inconnue de l'auteur et imaginée de manière gargantuesque par moment. Un noir et blanc original et des traits singuliers qui rajoutent de l'originalité au texte. La série se poursuit sur deux tomes durant lesquels les rencontres plus ou moins fortuites que fera Karl, l'aideront à grandir et à s'épanouir. Une oeuvre sur le hasard des rencontres merveilleusement relatée par le grand maître Kafka (et réadapter par Cara), où sa touche spirituelle reste visible à chaque case. |
Les esclaves de l'amour
Série :
Les zombies qui ont mangé le monde Toujours le même concept de narration, Freddy Merckx est présent dans les 3 histoires et devient de plus en plus attrayant par sa bouffonerie généralisé (corps et esprit). On déterre un être du 20ème siècle, dont son identité ne nous sera pas révélée, qui se retrouve avec le cerveau d'un babouin. Leur parcours ne cesse de s'amonceler de re-cadavres. De grandes planches formidablement dessinées teintées de dialogues ou plutôt tirades d'Eddy absurdes et de scènes hilarantes. Entre Braindead et Virenque des guignols (un cycliste quoi !) |