Collection de Emmanuel
Les avis de lecture de Emmanuel
Long feu
Série :
Le tueur Jouissif. Un personnage principal amoral, cynique, désabusé qui distille ses petites réflexions philosophiques nimbées d'humour noir sur l'existence sur fond d'histoire de tueur à gage. C'est aussi original qu'efficace. |
L'étoile du désert 2
Série :
L'étoile du désert Suite et fin, le format en deux volets permet à Desberg de développer une histoire intéressante sans perte de rythme ni rebondissements artificiels. Le policier tourne au drame et aborde des thèmes inhabituels dans la bande dessinée. Une grande réussite. |
L'étoile du désert 1
Série :
L'étoile du désert Une tragédie en deux tomes et un western atypique. Desberg mèle aventure et intrigue policière de manière tout à fait convaincante. Le graphisme de Marini est comme d'habitude parfait, on regretera tout au plus que tous ses héros masculins se ressemblent (quoi qu'ici, il ait une touche de Sean Connery du meilleur aloi). |
Le secret du Pape
Série :
Le Scorpion Toujours autant de rythme, de suspense et d'humour dans ce deuxième volet que dans le précédent. La qualité du dessin est toujours inattaquable et Desberg pousse méticuleusement ses pions. Les noeuds de l'intrigue se resserrent et on se laisse ballader dans la Rome du XVIIIe siècle avec délice. |
La marque du diable
Série :
Le Scorpion Une série "grand public" d'aventures de cape et d'épée servie par deux des auteurs les plus talentueux de la bande dessinée française, voilà qui est tentant ! Le premier tome met immédiatement en haleine : les personnages sont hauts en couleur, les premiers éléments de l'énigme sont captivants, le rythme est soutenu... un vrai bonheur. |
Les sentiers de la perdition
Série :
Les sentiers de la perdition Excellente BD nous replongeant dans l'Amérique de la prohibition et de la pègre. Il faut apprécier le dessin en noir & blanc, très contrasté qui dépeint parfaitement l'ambiance en clair-obscur de ce récit de gangster. |
Le vaisseau de Pierre
Série :
Le vaisseau de Pierre Le style de Bilal n'a pas encore atteint la pleine maturité. Bien sûr on retrouve un trait de crayon inimitable, des visages noueux, torturés mais c'est probablement au niveau de la couleur que Bilal va le plus évoluer par la suite pour atteindre cette "texture" incroyable de ses travaux ultérieurs. |
Iznogoud commente l'actualité, Tome 2
Série :
Iznogoud Iznogoud est tellement que regarder l'actualité à travers ses yeux était particulièrement tentant, et Goscinny ne s'est pas privé ! On prend donc grand plaisir à observer la transposition dans le califat d'Haroun el Poussah de notre société... et la politique du premier Vizir. |
Destins
Série :
Peter Pan Une fin magnifique qui ne ménage ni les personnages, ni le lecteur. Loisel ne craint pas d'être tragique et termine son récit sans faiblir dans la qualité, chose rare pour une série. |
Londres
Série :
Peter Pan Loisel réinvente Peter Pan. Il oublie le conte pour enfants pour présenter la genèse du personnage, inatendue, tendre, triste et émouvante. La plongée dans le Londres du XIXe siècle est froide, glauque terrifiante. |
Partie de Chasse
Série :
Partie de Chasse Un drame shakespearien, une ambiance kafkaienne et un décor stalinien. Christin et Bilal créent un nouveau chef-d'oeuvre du neuvième art. |
Secret défense
Série :
XIII Décidemment tout le monde s'acharne contre lui. XIII devient le Caliméro de la BD et tombe dans les clichés. Il est désormais aux prises avec une organisation de tueurs qui rappelle le spectre de James Bond, sous la direction d'une ancienne antagoniste, ressucitée pour l'occasion. Tout ça parvient de plus en plus difficilement à tenir le lecteur en haleine. |
Lâchez les chiens !
Série :
XIII Plus grand chose à dire manifestement du coté du scénariste. L'histoire est sous respiration artificielle et on attend avec impatience non plus la suite mais enfin le dénouement... qui tarde ! |
L'or de Maximilien
Série :
XIII L'auteur renoue finalement les fils q'il avait laissé en suspend depuis "Trois montres d'argent"... dommage, c'est trop tard et on a finalement perdu l'intérêt pour cette histoire. On ose plus espérer d'éléments nouveau concernant XIII et on s'interroge sérieusement sur l'achat du tome suivant. |
Trois montres d'argent
Série :
XIII Disgression complète qui amène vraiment à se demander où Van Hamme veut en venir (voire s'il sait lui même où il veut nous emmener). Aucun élément nouveau sur XIII. Ce nouvel album raconte la saga des ancêtres de l'un des personnages secondaires (exercice auquel s'était déjà livré l'auteur dans "Les Maitres de l'orge"). L'album en lui-même n'est pas déplaisant mais la série s'essoufle sérieusement. |
Pour Maria
Série :
XIII Nouveau mini-cycle de deux albums. Cette fois-ci, toujours sous prétexte de sa quête d'identité, c'est le costume de Che Guevara qu'on fait endosser à XIII. Au passage de nouvelles aventures rocambolesques. Finalement il vaudrait peut-être mieux oublier que cet album appartient à la série pour l'apprécier car on se lasse un peu des multiples identité que l'on tente de faire endosser au héros. |
La nuit du 3 août
Série :
XIII On en apprend finalement plus sur son père que sur XIII lui-même et l'énigme le concernant reste entière. Ça commence à ressembler à un produit marketing que l'on veut rentabiliser au maximum et ça agace légèrement. Dommage car Van Hamme sait toujours créer des intrigues, des drames et des personnages à plusieurs dimensions mais ça tourne un peu à vide... |
Le dossier Jason Fly
Série :
XIII Mini-cycle de deux albums durant lesquels XIII à la recherche de sa véritable identité explore son enfance. Ce faisant, il se met de nouveaux dans de beaux draps (ça devient une habitude). Van Hamme exploite de nouveaux des événements historiques qu'il se réapproprie (le mccarthysme, les époux Rosenberg et le KKK) pour servir de base à l'intrigue mais le procédé commence à être un peu usé. |
Rouge total
Série :
XIII Cet album conclut l'énigme sur l'assassinat du président Sheridan et dans le même temps la partie la plus intéressante de la série. Très franchement, autant s'en tenir là. L'identité de XIII n'est pas élucidée mais les albums suivants jouent un peu trop de ce ressort et finissent par lasser à force de disgressions et de rebondissements artificiels. |
SPADS
Série :
XIII XIII reprend ses investigations et certains aspects de son passé semblent s'éclaircir. Les personnages principaux deviennent attachants et les seconds rôles viennent étoffer le récit. Le rythme se resserre un peu et le lecteur est tenu en haleine. |