Collection de nicersatz
Les avis de lecture de nicersatz
Le grand pouvoir du Chninkel
Série :
Le grand pouvoir du Chninkel Van Hamme ou l'histoire d'un auteur sans imagination qui repompe tout ce qui a pu être écrit, dit, fait, pensé, imaginé ailleurs que dans son esprit (étroit ?). Un livre pathétique où même le dessin est loin de la virtuosité des plus grands Rosinski. On a envie de pleurer de rire toute la lecture tellement c'est naïf. Un véritable ersatz de la Planète des singes ; et encore c'est un euphémisme. |
Crazyman
Série :
Crazyman Crazyman, superhéros, est encore un enfant comme ses lecteurs (mise en abîme), autant physiologiquement que psychiquement. La puberté le guette et il entre dans une phase de dépression, c'est ainsi qu'il va s'humaniser. Crazyman, l'être naïf, prude et vierge, va apprendre à devenir Paul, l'homme dans sa plus juste définition. Avec ses peurs, ses faiblesses, ses envies, etc. |
Au point de devant
Série :
La guilde de la mer Sûrement très passionnée par le jeu du chat et de la souris -elle adore aussi les costumes-, Nancy Peña met en place un monde où les personnages font tous partie d'une race animale, ou sont des bâtards (gibbeux selon les murides). Pour déterminer nommément par le physique les différentes civilisations, elle utilise judicieusement les radicaux latins ou grecs de termes zoologiques définissant un type animalier. Pour exemple : les sinois sont des chats (simiens) ; d'ailleurs elle mélange dans cette terminologie sino, élément désignant un chinois. |
David Boring
Série :
David Boring Le titre, du moins le personnage éponyme, démontre l'impression laissée par l'anti-héros qu'on va découvrir et connaître au fil de la lecture. |
Onulf le marin
Série :
Collection X Un très bon moment, où on rit aux éclats. Les doubles strips de Schlingo sont d'abord parus dans un journal à diffusion très irrégulière, c'est pourquoi le trait varie énormément au fil des pages. |
Tenu par les couilles
Série :
Les aventures de Sergeï Wladi Ah, le troisième volume des pérégrinations de l'ami Sergeï et de son fidèle accolyte Ralph, sans oublier Zina sa tendre chatte (ou genette plus exactement !). Un vrai régal, même si le détail du graphisme inspire plus le dégoût. C'est là qu'interviennent les archi doués Cromwell et Riff Reb's, où dans un monde crade, sanglant et nauséabond, ils arrivent à magnifier la moindre moisissure. |
Du cidre pour les étoiles
Série :
Spirou et Fantasio (Editions Dupuis - série classique) Fournier est un bon artisan, il a su reprendre la série à son compte et s'approprier ses personnages. Le graphisme est moins exceptionnel que celui de Franquin. Mais bon, il s'en tire à son avantage lorsqu'il s'agit de laisser pérorer le maire de Champignac (son personnage favori probablement), ou encore de faire sombrer dans la confusion, due entre autre à des visions d'alcooliques, tout un village ; celui de Champignac-en-Cambrousse plus particulièrement. |
Les pis rennais
Série :
Le Poulpe Un opus du Poulpe qui n'est pas essentiel, mais qui se lit idéalement un dimanche soir, au trône ou dans son bain, pour passer un moment agréable et se divertir en faisant le lien entre chaque personnage (8 pour être précis et 2 figurants aussi : économie de moyen ?) rencontré par le poulpe. Car, ils auront tous un rôle déterminant dans son enquête. Il faut dire qu'il se trouve dans un coin très reculé de l'Ariège, dans une période pas forcèment propice au tourisme. |
[avant]...
Série :
Le ciel au-dessus de Bruxelles Comme chacune de ses oeuvres, Hislaire, ou Yslaire, ou encore Sylaire recherche la perfection. Pour cet album, on sent qu'il relâche du lest, ce qui le valorise d'autant plus. Mais attention, le fait qu'il se détende dans sa manière de dessiner ne signifie pas que son oeuvre est moins bonne ; elle est tout aussi réussie que peut l'être le XXème ciel, autant graphiquement que scénaristiquement. En terme de recherches, on sent bien qu'Yslaire sait où il met les pieds. |
Lobo, le roi des loups
Série :
Seton, le naturaliste qui voyage Comme toujours, Taniguchi maîtrise parfaitement son dessin et son découpage. Il remplit les cases de belles photos. Grâce au format manga, il peut s'attarder sur les paysages et donner au lecteur la sensation de voyager dans les grandes plaines du Currumpaw. |
Morphologie variable
Série :
Morphologie variable Après fermeture du livre, on pourrait se dire qu'il est plutôt du genre fainéant l'auteur. 11 pages dessinées et on colle le reste à l'envers, cela fait 22 planches ; bien joué ! |
L'important, c'est de participer !
Série :
L'important, c'est de participer ! Des strips d'artistes pour lesquels le sport n'a d'intérêt que sa pratique (et encore à faible échelle). Le journal Le Monde avait vraiment envie de se faire chier pendant les J.O. L'idée était bonne, cela permettait de démocratiser une bd dite d'auteurs. Il aurait fallu pour cela qu'ils y prennent un réel plaisir ou qu'ils aient envie de le communiquer. |
La clef des champs
Série :
La clef des champs Voici un album qui ne laisse transparaître que peu de sa signification à sa première lecture. Soit on n'y comprend rien et on passe son chemin, soit on est médusé et on s'y attarde pour en retirer un maximum de sens. Ou encore, on préfère après lecture laisser tomber : sans intérêt. |
Le monde de Lucie 1
Série :
Le monde de Lucie Décidément, la nouvelle collection 32 de Futuropolis atteint des sommets d'ingéniosité. Avec des univers pré-apocalyptiques où tout devrait exploser d'un instant à l'autre, Le monde de Lucie s'inscrit dans cette droite ligne. |
L'idole dans la bombe 1
Série :
L'idole dans la bombe Une autre série de la nouvelle collection du néo-futuropolis qui devrait faire parler d'elle. |
Crescendo
Série :
Idoles L'histoire continue de tenir la route. Gabella ne déçoit pas, chapeau ! |
Pour toi, public
Série :
Idoles Une série d'anticipation très surprenante, où les personnages ne sont pas manichéens et pour la majorité attachants. Malgré la standardisation 46 pages, Gabella prend le temps de développer chacun d'entre eux, de laisser le lecteur s'imprégner de leur souffrance, de leur désarroi et de leur moment de joie. |
Dieu(x) et idoles
Série :
Dieu(x) et idoles Comme tout album collectif, il y a de quoi jeter. Or, dans celui-ci, rares sont les saynètes qu'on essouche de la tranche interne. Les surprises innovantes sont plus fréquentes que les erreurs de casting. Tant mieux. |
Constellation
Série :
Constellation Peeters est un maître du noir et blanc au pastel. Ses représentations sont toujours précises et claires. Le récit nous entraîne dans un avion au-dessus de l'atlantique ; l'action se déroule sur 20 minutes et s'attache à trois personnages. Chacun à son tour laisse découvrir son point de vue sur l'événement ressort. |
Sur la terre comme au ciel
Série :
Marzi Le principe graphique et scénaristique reste le même. Avec son regard d'enfant observatrice d'un monde adulte qui, en quelque sorte, l'ignore (ses questions sont rarement résolues ou ses angoisses peu apaisées), elle se manifeste comme elle peut, parfois frondeuse, mais souvent raisonnable. |