Un bon album qui se résume quand même à une très longue fuite de Maïana jusqu’aux confins de l’empire aztèque ; longue fuit qui va se solder par la rencontre avec celui qu’elle croit être son dieu. Mais Maïna est porteuse d’un masque en or pur ; ce qui va hautement intéresser « Quetzalcoatl ».
Un histoire faite de petites histoires mises bout à bout : la fuite jusqu’aux limites connue de « son » empire, la survie dans divers environnements hostiles, la rencontre avec une peuplade « calme », l’attaque des loups, l’apprentissage de la vie en solitaire, et la découverte de Vera Cruz. Tout cela est narré par Maïana à un religieux, alors que –soumise à la question- elle devra bientôt être suppliciée.
Vie de Maïana, flash-back forment un heureux mélange dans une narration parfois compliquées de par les termes et substantifs « d’époque » utilisés. Heureusement, en fin de cet album ce trouve un lexique où nombre de mots explicatifs permettent une meilleure approche de l’album.
Le dessin ?… Toujours aussi bon, Mitton. Un trait réaliste, claire, baroque parfois mis au service d’une belle reconstitution d’époque avec –pour héroïne- une jeune fille attachante de par ce qu’elle subit et endure encore au fil des pages. Maïana nous plonge ainsi dans la mémoire, dans sa mémoire, d’un peuple qui –bientôt- souffrira dans sa chair de la grande conquête de Cortez. Mais ça, c’est pour l’album suivant !…
Encore un bon album qui m’a permis d’apprécier une bonne suite de l’histoire générale et un graphisme attractif mis au service d’une mise en page attrayante .