©Glénat/Toldac
T1 - La troisième tombe
Les châtiments de l'An Mil
pour 2 notes.
Aventures Historiques -
Toldac/
Marchal, Bertrand Couleur : Marchal
Edition Glénat - 01/09/2001
Collection Vécu
EAN : 9782723435345 | ID-BDovore : 9204
Synopsis :
Château de Montrouge... An de grâce 982... Un enfant naît avec les yeux vairons, signe considéré par l'Eglise comme diabolique.
14 ans plus tard, Guillaume, fils du seigneur Hugues remarié à la belle Isabeau, a grandi. Sa belle-mère est sujette à toutes les convoitises, excitant entre autres le désir du comte Antor, seigneur au visage monstrueux. Amateur d'art, ce dernier souhaite faire réaliser en cire le portrait de la belle. Elle s'y refuse, mais Antor la drogue et lui coule la cire directement sur le visage, la défigurant à tout jamais. Folle de douleur et refusant que son époux la découvre ainsi, Isabeau se suicide en se jetant du haut d'une tour.
Le seigneur Hugues de Montrouge est inconsolable et, après l'enterrement de sa défunte épouse, part, accompagné de son fils, venger la mort de celle qu'il aimait et qu'il aime toujours...
14 ans plus tard, Guillaume, fils du seigneur Hugues remarié à la belle Isabeau, a grandi. Sa belle-mère est sujette à toutes les convoitises, excitant entre autres le désir du comte Antor, seigneur au visage monstrueux. Amateur d'art, ce dernier souhaite faire réaliser en cire le portrait de la belle. Elle s'y refuse, mais Antor la drogue et lui coule la cire directement sur le visage, la défigurant à tout jamais. Folle de douleur et refusant que son époux la découvre ainsi, Isabeau se suicide en se jetant du haut d'une tour.
Le seigneur Hugues de Montrouge est inconsolable et, après l'enterrement de sa défunte épouse, part, accompagné de son fils, venger la mort de celle qu'il aimait et qu'il aime toujours...
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Pas mal. Vraiment. Un scénario solide Toldac m’a plongé dans cette fin de premier millénaire où troubles, superstitions et terreurs allaient faire clause commune.
Toldac m’a fait assister à une sacrée « bagarre » entre deux familles, deux clans dont l’un est suzerain de l’autre. Un peu comme dans Roméo et Juliette, l’amour réciproque que se portent un jeune de chaque famille pourrait atténuer la haine commune. Mais rien ne sera comme souhaité et l’escalade de la violence va se déchaîner au fil des pages. Des personnages apparaissent, s’apprécient, se détestent, se haïssent, se tuent, disparaissent dans une véritable envolée sanglante. Qui plus est, cette période trouble –et quand même assez méconnue- permettait quasi tous les affres.
Le dessin ?… un chouette graphisme de Marchal. J’ai vraiment apprécié son trait réaliste, net, bien lisible, mis au service de « gueules » de ce temps-là. La mise en page est parfois spectaculaire, très agréable à l’œil, même si –parfois- j’ai regretté l’absence d’ombres portées à certains personnages ; ce qui aurait donné un peu plus de profondeur dans certaines cases.
Néanmoins l’ensemble est vraiment agréable de lecture, bâti sur un scénario solide et aux nombreux rebondissements ; la fin elle-même étant assez surprenante. Une heureuse surprise.