Immigrants
Immigrants
Tranche de vie - Collectif
Edition Futuropolis - 09/11/2010
EAN : 9782754804073 | ID-BDovore : 91016
Synopsis :
France, terre d'accueil. Même si la réalité est souvent assez éloignée de ce grand principe, Christophe Dabitch a recueilli le témoignage de 11 immigrants, ayant trouvé asile en France.
Ces témoignages dessinés sont éclairés par six textes d'historiens, spécialistes de la question, qui replacent les raisons de l'immigration dans l'histoire de notre pays.
Au XXe siècle, la France a été l'un des principaux pays d'immigration dans le monde. Cet aspect de notre histoire contemporaine a longtemps été refoulé de la mémoire collective. Aujourd'hui, le vieux stéréotype «nos ancêtres, les Gaulois» tend à disparaître. Mais d'autres préjugés se sont installés, notamment l'idée que les immigrants d'autrefois se seraient «bien intégrés», alors que ceux d'aujourd'hui «poseraient problème». L'histoire de l'immigration montre qu'en réalité, c'est toujours le dernier venu qui a été perçu comme le plus menaçant aux yeux des autochtones...
Cet ouvrage n'a pas pour objectif d'être représentatif des différentes réalités vécues de l'immigration. Il s'agit de porter un regard sur quelques trajectoires singulières et, grâce au travail de réflexion des historiens, d'interroger quelques thématiques liées à l'immigration.
Ils viennent de Roumanie, d'Angola, de Turquie, d'Uruguay... Pour des raisons économiques ou politiques ou de santé, leurs parents, ou eux-mêmes, ont dû quitter leur pays pour la France. Ce livre raconte leur intégration, qui passe très souvent par une phase de «racisme ordinaire».
Benjamin Flao dessine Hélène, arrivée d'Angola. Elle a quitté son pays à cause des tortures subies. «Je veux encore rajouter: quand les gens viennent demander asile à un pays, la plupart ne viennent pas pour rien, ni pour l'envie de vivre en Europe.».
Kkrist Mirror dessine Misa, venu de Roumanie pour faire soigner sa fille. «Quand on est arrivés en France, c'était une vie difficile pour nous. Je ne savais pas parler le français, on ne savait où aller travailler. Je faisais la manche. Je n'avais pas d'autre choix. Dans ma famille, on ne vole pas.».
Troub's dessine Jamshid, venu d'Iran pour faire son doctorat. «J'avais une vision féerique et idéaliste de la France. Je croyais que je pouvais parler avec n'importe qui de Stendhal, Malraux, de la Commune de Paris... Au début, ça m a chagriné de voir qu'il y avait une grande partie des Français qui étaient incultes, je me demandais pourquoi.».
Jeff Pourquié dessine Gambie, arrivé de Sierra Leone. Député et ministre, lorsque l'armée prend le pouvoir, il doit fuir. «Au Pôle Emploi, on m'a dispensé de rechercher un travail vu mon âge (55 ans). Mais je voulais travailler et apporter quelque chose à mon nouveau pays. Ca fait 5 ans que je travaille comme employé de nuit dans deux hôtels.».
Simon Hureau dessine Naïma, venue du Maroc avec ses parents qui ne pouvaient plus nourrir la famille. «Pour moi le travail, la réussite scolaire, ça a toujours été comme un passeport. Tu vois tous ces livres, c'est à eux que je dois l'essentiel...».
Christophe Gaultier dessine Anna, née en Uruguay, qui a quitté le Chili pour fuir le régime politique. «Vous êtes blessée moralement, économiquement, vous êtes loin de votre famille et on vous dit que vous venez manger le pain des Français.».
Manuele Fior dessine N'Guyen, née au Laos, réfugiée à Taïwan pendant 28 ans, elle rejoint finalement sa fille, son mari et leurs deux enfants nés en France. «On travaille tous dans le même resto japonais. Les Français n'y voient que du feu. Il y a une entraide entre nous, c'est pour ça qu'on se retrouve entassés dans des appartements à disons 10, 15 ou 20 personnes. »...
source: éditeur
Ces témoignages dessinés sont éclairés par six textes d'historiens, spécialistes de la question, qui replacent les raisons de l'immigration dans l'histoire de notre pays.
Au XXe siècle, la France a été l'un des principaux pays d'immigration dans le monde. Cet aspect de notre histoire contemporaine a longtemps été refoulé de la mémoire collective. Aujourd'hui, le vieux stéréotype «nos ancêtres, les Gaulois» tend à disparaître. Mais d'autres préjugés se sont installés, notamment l'idée que les immigrants d'autrefois se seraient «bien intégrés», alors que ceux d'aujourd'hui «poseraient problème». L'histoire de l'immigration montre qu'en réalité, c'est toujours le dernier venu qui a été perçu comme le plus menaçant aux yeux des autochtones...
Cet ouvrage n'a pas pour objectif d'être représentatif des différentes réalités vécues de l'immigration. Il s'agit de porter un regard sur quelques trajectoires singulières et, grâce au travail de réflexion des historiens, d'interroger quelques thématiques liées à l'immigration.
Ils viennent de Roumanie, d'Angola, de Turquie, d'Uruguay... Pour des raisons économiques ou politiques ou de santé, leurs parents, ou eux-mêmes, ont dû quitter leur pays pour la France. Ce livre raconte leur intégration, qui passe très souvent par une phase de «racisme ordinaire».
Benjamin Flao dessine Hélène, arrivée d'Angola. Elle a quitté son pays à cause des tortures subies. «Je veux encore rajouter: quand les gens viennent demander asile à un pays, la plupart ne viennent pas pour rien, ni pour l'envie de vivre en Europe.».
Kkrist Mirror dessine Misa, venu de Roumanie pour faire soigner sa fille. «Quand on est arrivés en France, c'était une vie difficile pour nous. Je ne savais pas parler le français, on ne savait où aller travailler. Je faisais la manche. Je n'avais pas d'autre choix. Dans ma famille, on ne vole pas.».
Troub's dessine Jamshid, venu d'Iran pour faire son doctorat. «J'avais une vision féerique et idéaliste de la France. Je croyais que je pouvais parler avec n'importe qui de Stendhal, Malraux, de la Commune de Paris... Au début, ça m a chagriné de voir qu'il y avait une grande partie des Français qui étaient incultes, je me demandais pourquoi.».
Jeff Pourquié dessine Gambie, arrivé de Sierra Leone. Député et ministre, lorsque l'armée prend le pouvoir, il doit fuir. «Au Pôle Emploi, on m'a dispensé de rechercher un travail vu mon âge (55 ans). Mais je voulais travailler et apporter quelque chose à mon nouveau pays. Ca fait 5 ans que je travaille comme employé de nuit dans deux hôtels.».
Simon Hureau dessine Naïma, venue du Maroc avec ses parents qui ne pouvaient plus nourrir la famille. «Pour moi le travail, la réussite scolaire, ça a toujours été comme un passeport. Tu vois tous ces livres, c'est à eux que je dois l'essentiel...».
Christophe Gaultier dessine Anna, née en Uruguay, qui a quitté le Chili pour fuir le régime politique. «Vous êtes blessée moralement, économiquement, vous êtes loin de votre famille et on vous dit que vous venez manger le pain des Français.».
Manuele Fior dessine N'Guyen, née au Laos, réfugiée à Taïwan pendant 28 ans, elle rejoint finalement sa fille, son mari et leurs deux enfants nés en France. «On travaille tous dans le même resto japonais. Les Français n'y voient que du feu. Il y a une entraide entre nous, c'est pour ça qu'on se retrouve entassés dans des appartements à disons 10, 15 ou 20 personnes. »...
source: éditeur
Une erreur sur cette fiche ou votre édition est différente ? Vous pouvez proposer une correction ou proposer l'ajout d'une autre édition
(pour votre utilisation personnelle)
Futur achat : Date d'achat : (dd/mm/aaaa) Prix/cote : |
E.O : Dédicace : Cadeau : Lu : Ed. numérique : |
Prêt : Dernier emprunteur : Email : |
Remarque personnelle (état, mémo, ...) : |
* : Avis de lecture qui apparaîtra pour tous les visiteurs sur le site