T3 - Le maître du Danube
Attila... mon amour
pour 6 notes.
Historique -
Mitton, Jean-Yves/
Bonnet, Frank Couleur : Zimmermann, Franck
Edition Glénat - 01/09/2000
Collection Vécu
EAN : 9782723431378 | ID-BDovore : 8823
Synopsis :
Nous sommes au printemps de l’an 450.
Quatre cents esclaves celtes et germains portent en marchant le palais d’Attila. Divisés en deux colonne parallèles, deux cents ont la main gauche coupée ; les deux cents autres la droite. Des chevaucheurs précèdent le long convoi, regroupent les populations locales et leur ordonnent de raser arbres et maisons sur une grande largeur ; car rien ne doit empêcher la marche de l’empereur des Huns. Tout refus équivaut à la mise à mort immédiate…
Aux abords du Danube est érigée Buda, une ville fortifiée où règne le frère d’Attila : Bledda, un dissident devenu citoyen romain.
Sous l’instigation de Lupa, le siège commence. Mais Bledda rend les armes et la réconciliation a lieu sans effusion de sang. Rapidement de nombreux émissaires viennent faire allégeance au Khan, fournissant armes et soldats. Lors d’un banquet donné, Gallia Placidia –connue sous le nom de La Lupa- reconnaît parmi les invités son grand amour : Galba Aetius.
Mais elle n’a plus que haine pour cet homme. Tous deux, de confession chrétienne, allaient se marier ; elle fille de l’empereur de Rome, lui appelé à devenir son principal général. Mais, le jour du mariage, Aetius a renié le dieu des chrétiens ; ce que n’a pas fait Gallia. Reniée par son père, mise en croix avec d’autres chrétiens, un soldat lui a brisé les reins à coups de masse. Recueillie par des bateleurs elle fut sauvée par Guddur mais ne sait plus se déplacer qu’à quatre pattes..
Quelle va être la réaction de La Lupa ?… Sa haine envers Rome supplantera-t-elle ce qu’elle ressent encore pour Aetius ?… Sa connaissance de la politique romaine, de ses dirigeants l’aidera-t-elle à obtenir ce qu’elle veut d’Attila… c’est-à-dire Rome ?…
Quatre cents esclaves celtes et germains portent en marchant le palais d’Attila. Divisés en deux colonne parallèles, deux cents ont la main gauche coupée ; les deux cents autres la droite. Des chevaucheurs précèdent le long convoi, regroupent les populations locales et leur ordonnent de raser arbres et maisons sur une grande largeur ; car rien ne doit empêcher la marche de l’empereur des Huns. Tout refus équivaut à la mise à mort immédiate…
Aux abords du Danube est érigée Buda, une ville fortifiée où règne le frère d’Attila : Bledda, un dissident devenu citoyen romain.
Sous l’instigation de Lupa, le siège commence. Mais Bledda rend les armes et la réconciliation a lieu sans effusion de sang. Rapidement de nombreux émissaires viennent faire allégeance au Khan, fournissant armes et soldats. Lors d’un banquet donné, Gallia Placidia –connue sous le nom de La Lupa- reconnaît parmi les invités son grand amour : Galba Aetius.
Mais elle n’a plus que haine pour cet homme. Tous deux, de confession chrétienne, allaient se marier ; elle fille de l’empereur de Rome, lui appelé à devenir son principal général. Mais, le jour du mariage, Aetius a renié le dieu des chrétiens ; ce que n’a pas fait Gallia. Reniée par son père, mise en croix avec d’autres chrétiens, un soldat lui a brisé les reins à coups de masse. Recueillie par des bateleurs elle fut sauvée par Guddur mais ne sait plus se déplacer qu’à quatre pattes..
Quelle va être la réaction de La Lupa ?… Sa haine envers Rome supplantera-t-elle ce qu’elle ressent encore pour Aetius ?… Sa connaissance de la politique romaine, de ses dirigeants l’aidera-t-elle à obtenir ce qu’elle veut d’Attila… c’est-à-dire Rome ?…
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Un bien bon tome encore.
Une histoire qui mêle la réalité historique à l’aventure. Une histoire « à tiroirs » aussi, avec celles d’Attila, de Gallia/La Lupa, d’Aetius, de Bledda le frère.
Quatre destins vont ici se croiser, diverger, se lier dans un scénario bien rôdé qui, à coups de flash-backs, va enfin faire découvrir ce qu’a été la vie de La Lupa avant qu’elle ne devienne cette sorte de conseillère avide de vengeance au service d’Attila.
Pas de grandes bagarres ou de hauts faits d’armes. Plutôt un album explicatif des visées géopolitiques et autres du Khan.
Le graphisme ?… de mieux en mieux. Bonnet assure de mieux en mieux la conduite de cette fresque qui, sans faire preuve de didactisme, permet de mieux comprendre ce qu’étaient les us et coutumes de ce peuple d’envahisseurs.
Bien aimé : le traitement des flash-back. Si dessin et colorisation ne changent pas, les cases n’ont pas de bord défini par un trait. C’est tout simple et ça marche.
In fine : une sorte d’album intermédiaire où la « carte d’identité » des intervenants principaux est maintenant dressée ; ce avant qu’ils ne soient lâchés dans ce monde de fureur qui s’annonce.
Bien bon.