T1 - L'héritage
Les fils de Guillaume
Aventures Historiques - Eriamel/ Woehrel, Jean-Marie
Edition Assor Bd - 09/06/2010
Collection La collection grise : BD Historique
EAN : 9782358900010 | ID-BDovore : 84290
Synopsis :
En reprenant les premières pages de la Bd, faite pour l’anniversaire de la bataille de Tinchebray en 2006, nous sommes restés dans le moule rédigé par le chroniqueur O. Vital qui avait écrit quelques années après les faits au moment où le roi est Henri…
Nous avons donc suivi le canevas imposé par la trame d’Orderic ; d’ailleurs, comment se passer de celui-ci, tant la trame de son « Histoire de Normandie » est précise…Nous l’avons donc suivi jusqu’en 1091. Il est alors laconique sur ce qui se passe en Ecosse et ne précise pas pourquoi Robert, Duc de Normandie, suit sont frère Guillaume le Roux en Angleterre.
En soulevant cette question et en lisant les autres sources, on s’aperçoit vite que Robert presse très souvent son frère sur les fiefs qui lui reviennent par héritage en Angleterre. N’oublions pas que Robert, lors de la visite de son frère en Normandie, lui a cédé des fiefs, il devint alors évident que la réciprocité est demandée par Robert en Angleterre. De même que Guillaume avait profité de troubles en Normandie, Robert profite d’un différent entre Guillaume le Roux et Malcolm, roi d’écosse, pour franchir la Manche.
Avec le recul, une question lancinante revient sans arrêt : Robert Courteheuse était-il bien le duc incapable que les chroniqueurs ont décrit ?
Les chroniques normandes et anglaises, sans doute au service de la propagande du roi Henri (le jeune frère qui deviendra le roi-duc vainqueur) pour faire passer celui-ci à la postérité, n’ont-elles pas terni, par des coups de pattes, l’image réelle du duc de Normandie ?
Certes, Robert s’est révolté jeune contre son père ; mais n’oublions pas que c’est déjà un stratège : dans les marais d’Archambray, il infligea une défaite à son père (la seule que l’on connaisse que subit Guillaume le Conquérant en Normandie), les chroniques disant même qu’il y blessa son glorieux père. Guillaume ne lui pardonnera pas et, à l’heure de sa mort, il confiera la charge royale à son fils Guillaume. Robert gardera toutefois le Duché. (Certains évoquent comme raison le rôle de la reine Mathilde).
source: éditeur
Nous avons donc suivi le canevas imposé par la trame d’Orderic ; d’ailleurs, comment se passer de celui-ci, tant la trame de son « Histoire de Normandie » est précise…Nous l’avons donc suivi jusqu’en 1091. Il est alors laconique sur ce qui se passe en Ecosse et ne précise pas pourquoi Robert, Duc de Normandie, suit sont frère Guillaume le Roux en Angleterre.
En soulevant cette question et en lisant les autres sources, on s’aperçoit vite que Robert presse très souvent son frère sur les fiefs qui lui reviennent par héritage en Angleterre. N’oublions pas que Robert, lors de la visite de son frère en Normandie, lui a cédé des fiefs, il devint alors évident que la réciprocité est demandée par Robert en Angleterre. De même que Guillaume avait profité de troubles en Normandie, Robert profite d’un différent entre Guillaume le Roux et Malcolm, roi d’écosse, pour franchir la Manche.
Avec le recul, une question lancinante revient sans arrêt : Robert Courteheuse était-il bien le duc incapable que les chroniqueurs ont décrit ?
Les chroniques normandes et anglaises, sans doute au service de la propagande du roi Henri (le jeune frère qui deviendra le roi-duc vainqueur) pour faire passer celui-ci à la postérité, n’ont-elles pas terni, par des coups de pattes, l’image réelle du duc de Normandie ?
Certes, Robert s’est révolté jeune contre son père ; mais n’oublions pas que c’est déjà un stratège : dans les marais d’Archambray, il infligea une défaite à son père (la seule que l’on connaisse que subit Guillaume le Conquérant en Normandie), les chroniques disant même qu’il y blessa son glorieux père. Guillaume ne lui pardonnera pas et, à l’heure de sa mort, il confiera la charge royale à son fils Guillaume. Robert gardera toutefois le Duché. (Certains évoquent comme raison le rôle de la reine Mathilde).
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