T6 - Sumomomo Momomo, Tome 6
Sumomomo Momomo - La fiancée la plus forte du monde !
pour 2 notes.
Mangas - Seinen -
Ohtaka, Shinobu Couleur : <n&b>
Edition Kurokawa - 15/01/2009
EAN : 9782351423608 | ID-BDovore : 59514
Synopsis :
Le dernier combat commence ! Face à leur plus terrible adversaire, nos héros vont être confrontés à une réalité sans merci. Acculé à un choix cruel, Kôshi découvrira dans son désespoir des sentiments qu’il ignorait en lui. Que va-t-il décider ? Le dernier volume de l’'arc Koganei !
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Comme annoncé (et craint ?) par la lecture du tome précédent, une grosse moitié de ce tome s'attarde sur de purs combats et principalement celui contre le "boss de fin de ce niveau", Tenga, le nouveau chef de la fratrie Koganei (le tigre). En somme, rien de bien nouvateur dans tout cela que cet affrontement Momoko/Tenga (si ce n'est la corpulence chétive de la fille qui se bat en face du balèze :D ) : vagues d'énergie titanesque à la DBZ (avec combats aériens), chacun terrassé puis se relevant encore plus fort (avec l'introduction du concept d'une force antique invincible), sans compter le visiblement pouvoir caché (double personnalité) du héros, qui se réveille juste assez longtemps pour faire basculer le combat, et l'apparition dans l'ombre de prochains adversaires encore plus puissants. Bref, n'en jetez plus...
Par contre, même si ce n'est pas très original, ça a au moins le mérite d'être bien retranscrit par un graphisme nerveux et lisible (et nul doute que ça plaira aux amateurs du genre, qui ne recherchent rien d'autre de spécial)
Plus intéressant sont les moments quasi intimistes qui précèdent ce combat, où le déchirement du choix de qui va vivre ou mourir (une tristesse désespérée mêlée à du respect "amoureux") est presque palpable (dans les regards, les gestes hésitants et l'expressivoté générale) sans compter la surprise (finalement prévisible, mais pourtant inattendue, après l'échange entre les deux jeunes héros) du choix que fait Kôshi Inuzuka concernant l'utilisation de l'unique antidote au poison, qui le ronge, lui et Momoko.
De fait, la relation Kôshi/Momoko aura clairement avancé d'un (petit) pas dans ce tome, tout comme d'ailleurs les sentiments de leurs autres amis martialistes, certes amours à sens unique, mais assumés désormais (on s'amusera de voir de quelle façon cela influera (ou pas...) sur l'évolution de leurs caractères respectifs)
Pour le reste du tome, on retrouve l'ambiance bon-enfant habituelle, et des gags qui font mouche, avec une Momoko exagérèment "Moé", fleur bleue à l'extrême et aux tournures de langage d'un autre temps (effet irrésistible garanti!)
Après le terrible combat qui a eu lieu, cette dichotomie de ton semble tout de même artificielle à ce point du récit, mais on espère toujours que l'auteur saura garder par la suite la fraîcheur originelle de ses personnages et leur décalage parodique, même quand elle aborde des passages plus "belliqueux". Espérons mes frères et prions Thalie, la muse de la comédie : pas trop de combats qui se prennent au sérieux SVP.