©Dargaud/Yann
T7 - Las Vegas
Pin-up (Berthet)
pour 8 notes.
Historique -
Yann/
Berthet, Philippe Couleur : Denoulet, Bertrand
Edition Dargaud - 01/08/2001
EAN : 9782871293774 | ID-BDovore : 5745
Synopsis :
Cadillac à la dérive, Dodge deux-mâts, Chevy en rade, Studebaker au cabotage entre le Sand's, le Stardust, le Flamingo et le New Frontier. Votre diagnostic, docteur ? Las Vegas, années soixante.
Hé, oui ! Dottie est devenue physionomiste au Flamingo, le temple du jeu. Pour Las Vegas, le début des années soixante, c'est le passage à la vitesse supérieure. Les mafias placent leurs pions, Howard Hugues vient s'installer dans un bunker au sommet du Desert Inn. Règlements de comptes dans l'air ? Sans doute. Mais la vie continue.
Mémoire visuelle prodigieuse, Dottie met les tables de Black Jack, les roulettes et les tapis verts à l'abri des rapaces, tricheurs invétérés, fauchés de la vingt-cinquième heure, faux-monnayeurs.
C'est qu'elle a l'oeil, Dottie, pour percer les trucs de ces messieurs de l'arnaque. Fausses moustaches, calvities dissimulées sous l'efflorescence frisée d'une moumoute façon troupeau du Shetland ; triples mentons resculptés, tarins à la limite du fourmilier réduits à la taille d'un appendice Nefertiti par la grâce d'un scalpel. Rien ne lui échappe.
Comme toujours, la meilleure et la plus belle. Comment un tueur peut-il la confondre avec une de ses copines et manquer de lui faire la peau ? Fatalitas, fatalitas, sans laquelle Dottie ne serait pas Dottie...
Plutôt gênante, la méprise, car la copine est la fille d'un magnat de Las Vegas. Voilà Dottie actrice bien malgré elle de la guerre pour le contrôle de Las Vegas. Là voilà obligée de se débarasser d'un cadavre encombrant : de tueur, le truand est devenu le tué.
Et s'il n'y avait que ça.. Il y a encore "The Voice", Frank Sinatra himself. Il voit une fille, il lui suffit de la vouloir, elle succombe. Il voit Dottie, il la veut, il se prend un pain à vous dévisser l'occiput. Dottie, on ne la lui fait pas : ce genre de macho, c'est de la mozzarella : dur à l'extérieur, mou dedans.
Tout cela fait que Dottie se retrouve sans boulot. Seule l'organisation de Hugh Hefner, patron de l'empire Playboy, semble encore s'intéresser à elle. Un emploi tout ce qu'il y a d'honorable, un salaire à faire rêver un jackpot : le rêve. Presque. La guerre des gangs va faire rage et Dottie se trouve très exactement au milieu du champ de tir.
Et il y a toujours "The Voice", Frank Sinatra himself. Mesquin, rancunier, bêtement méchant, pas habitué à ce qu'on lui résiste. Une teigne à la voix sirupeuse. On savait cela depuis Le Parrain, de Coppola.
Hé, oui ! Dottie est devenue physionomiste au Flamingo, le temple du jeu. Pour Las Vegas, le début des années soixante, c'est le passage à la vitesse supérieure. Les mafias placent leurs pions, Howard Hugues vient s'installer dans un bunker au sommet du Desert Inn. Règlements de comptes dans l'air ? Sans doute. Mais la vie continue.
Mémoire visuelle prodigieuse, Dottie met les tables de Black Jack, les roulettes et les tapis verts à l'abri des rapaces, tricheurs invétérés, fauchés de la vingt-cinquième heure, faux-monnayeurs.
C'est qu'elle a l'oeil, Dottie, pour percer les trucs de ces messieurs de l'arnaque. Fausses moustaches, calvities dissimulées sous l'efflorescence frisée d'une moumoute façon troupeau du Shetland ; triples mentons resculptés, tarins à la limite du fourmilier réduits à la taille d'un appendice Nefertiti par la grâce d'un scalpel. Rien ne lui échappe.
Comme toujours, la meilleure et la plus belle. Comment un tueur peut-il la confondre avec une de ses copines et manquer de lui faire la peau ? Fatalitas, fatalitas, sans laquelle Dottie ne serait pas Dottie...
Plutôt gênante, la méprise, car la copine est la fille d'un magnat de Las Vegas. Voilà Dottie actrice bien malgré elle de la guerre pour le contrôle de Las Vegas. Là voilà obligée de se débarasser d'un cadavre encombrant : de tueur, le truand est devenu le tué.
Et s'il n'y avait que ça.. Il y a encore "The Voice", Frank Sinatra himself. Il voit une fille, il lui suffit de la vouloir, elle succombe. Il voit Dottie, il la veut, il se prend un pain à vous dévisser l'occiput. Dottie, on ne la lui fait pas : ce genre de macho, c'est de la mozzarella : dur à l'extérieur, mou dedans.
Tout cela fait que Dottie se retrouve sans boulot. Seule l'organisation de Hugh Hefner, patron de l'empire Playboy, semble encore s'intéresser à elle. Un emploi tout ce qu'il y a d'honorable, un salaire à faire rêver un jackpot : le rêve. Presque. La guerre des gangs va faire rage et Dottie se trouve très exactement au milieu du champ de tir.
Et il y a toujours "The Voice", Frank Sinatra himself. Mesquin, rancunier, bêtement méchant, pas habitué à ce qu'on lui résiste. Une teigne à la voix sirupeuse. On savait cela depuis Le Parrain, de Coppola.
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