T1 - Première époque (1914-1915)
Mattéo
pour 27 notes.
Historique -
Gibrat, Jean-Pierre Edition
EAN : 9782754801133 | ID-BDovore : 56602
Synopsis :
Près de Collioure, tout appartient aux De Brignac : « les vignes, les maisons, les gens, enfin leur travail ». Mattéo et son ami Paulin « en savaient quelque chose, ils y bossaient, et dur encore ! Le pressoir n’était pas que dans les chaix ». Quant à Juliette, l’amour de Mattéo, recueillie par les De Brignac à l’âge de trois ans, elle est considérée par « eux » comme un membre de la famille. Mattéo, qui « n’avait pas envie d’être charitable » pensait qu’elle « faisait juste partie des meubles ».
En août 1914, quand éclate la guerre, cette « saleté de chien d’aveugle qui nous tirait dans la merde et bouffait nos gosses », le destin de Mattéo bascule. Fils d’un anarchiste espagnol, disparu à jamais en mer, Mattéo, parce qu’il est étranger, échappe à la mobilisation générale.
Première contradiction : alors que son ami Paulin et les garçons de son âge partent à la guerre en braillant, le jeune homme, élevé par sa mère au biberon du pacifisme, ressent confusément la honte de rester à l’arrière, avec les femmes et les vieux.
Paradoxe encore, plus insupportable celui-ci, Mattéo côtoie quotidiennement Juliette, quand celle-ci tremble pour Guillaume De Brignac, engagé dans l’aviation.
Absurdité toujours : quand, taraudé par le remords de n’être pas au front aux côtés de son ami, et meurtri par la belle indifférence de sa Juliette, Mattéo se décide enfin à rejoindre les tranchées, Paulin, lui, est définitivement renvoyé dans ses foyers…
Source : Editeur
En août 1914, quand éclate la guerre, cette « saleté de chien d’aveugle qui nous tirait dans la merde et bouffait nos gosses », le destin de Mattéo bascule. Fils d’un anarchiste espagnol, disparu à jamais en mer, Mattéo, parce qu’il est étranger, échappe à la mobilisation générale.
Première contradiction : alors que son ami Paulin et les garçons de son âge partent à la guerre en braillant, le jeune homme, élevé par sa mère au biberon du pacifisme, ressent confusément la honte de rester à l’arrière, avec les femmes et les vieux.
Paradoxe encore, plus insupportable celui-ci, Mattéo côtoie quotidiennement Juliette, quand celle-ci tremble pour Guillaume De Brignac, engagé dans l’aviation.
Absurdité toujours : quand, taraudé par le remords de n’être pas au front aux côtés de son ami, et meurtri par la belle indifférence de sa Juliette, Mattéo se décide enfin à rejoindre les tranchées, Paulin, lui, est définitivement renvoyé dans ses foyers…
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Re-lecture de la série "Mattéo" avec la sortie du quatrième volume, le dessin de Gibrat, j'adore! Ici le trait est volontairement moins précis que dans "Le sursis" par exemple, mais chaque vignette est un véritable tableau et la mise en page remarquable.
Que dire de l'histoire, elle nous conte "l'histoire" de la grande guerre au travers du prisme révolutionnaire de Matéo et consort.
Magnifiques !
Gibrat est un super raconteur d' histoire, en plus le dessin est sublime.
« Mattéo » est une grande fresque qui doit –normalement- mener le lecteur jusqu’aux débuts de la Seconde Guerre mondiale.
Et si la série est du calibre de ce premier tome, c’est annonciateur de bonnes choses.
J’ai véritablement plongé dans les 64 pages de l’album. Et il les faut pour narrer et mettre en images les premières péripéties de ce fils de réfugiés anarchistes espagnols. Pacifiste à cause des idées héritées de son père, il va néanmoins s’engager pour faire « l’aller-retour à Berlin » -comme l’on disait à l’époque- ; ce à cause la belle Juliette.
Las, cet « aller-retour » va le plonger dans cette « Grande Guerre » qui va sacrifier ce que la France avait de meilleur au combat.
« Mattéo » ?… ce sont des pages vraiment sombres de l’Histoire qui reviennent par pans à la mémoire collective. Les personnages sont « forts », servis par un scénario ciselé, bichonné, et où la narration suit de même.
Gibrat, une fois de plus, y va d’un graphisme au style puissant, raffiné dans sa construction des cases et de la mise en scène.
Premier pan d’une série qui s’annonce bien bonne, je me suis retrouvé ici dans quelque chose de « vivant ».
Et j’ai fort apprécié.
toujours aussi beau le dessin de gibrat ! et l'histoire tient la route . que demander de plus ?