Pauvres zhéros
Pauvres zhéros
pour 6 notes.
Polar-Thriller -
Pelot, Pierre/
Baru Edition Casterman - 05/05/2008
Collection Rivages/Casterman/Noir
EAN : 9782203010246 | ID-BDovore : 52415
Synopsis :
Quelque part dans l’Est de la France profonde, dans l’un de ces gros villages que fréquentent depuis toujours Pelot et Baru, un enfant disparaît lors d’une promenade scolaire en pleine nature. Un enfant handicapé, un mongolien. Issu de cet hospice Saint Maurice dont tout le monde ici, depuis des décennies, a appris à détourner le regard pour ne pas trop avoir à deviner ce qui s’y passe, entre orphelinat dévoyé et mouroir pour vieillards surexploités… L’ordre républicain, pourtant, exige que l’on recherche l’enfant. Et que l’on aille fouiner, peutêtre, dans les petites affaires d’Anastase et d’Albert, les deux locquedus du village, loosers absolus d’un monde étouffant qui n’épargne pourtant personne. Qui sait si ces deux-là, à toutes leurs tares, n’ajoutent pas celle de la pédophilie, voire pire ?
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Oups !… un scénario de Pierre Pelot, un auteur éclectique dont je possède une quinzaine de romans qui traitent tant du western que de la science-fiction.
Baru ?… c’est –entre autres – « L’enragé », une BD coup de poing. Bon aussi. Et ces auteurs réunis nous donnent ?… quelque chose de pas mal du tout. J’ai lu un livre « noir », peuplé de trognes pas possibles, dont la trame –la disparition d’un enfant handicapé mental- se passe quelque part dans l’Est de la France.
Et qui dit disparition dit –très souvent- kidnappeurs. Et comme la Justice, dans ce cas, veut un ou des coupables –surtout pour rassurer la population- « on » va en trouver. Et tous les moyens seront bons…
J’ai lu un polar, une chronique sociale, une fable, une farce aussi où deux auteurs forment une seule musique d’un piano à quatre mains. Et comme dans toute bonne musique, il n’est pas nécessaire d’avoir grand textuel pour avoir à apprécier une œuvre forte où le dessin –à lui seul- en dit souvent plus qu’un texte. C’est le cas ici. Des silences expressifs, des situations qui le sont tout autant font que l’on aborde et que l’on suit cette histoire dessinée avec –je pense- une plus grande attention.
Ces « pauvres zhéros » ne seront pas un hit des ventes mais ils vous permettent de lire quelque chose de non formaté, d’engagé aussi. Et ça n’en a que d’autant plus de mérite.