T22 - La dame noire
Vasco
pour 3 notes.
Aventures Historiques -
Chaillet, Gilles/
Toublanc Couleur : Drouaillet, Isabelle
Edition Le Lombard - 18/01/2008
EAN : 9782803623105 | ID-BDovore : 49060
Synopsis :
Alléchés par la perspective d’une guerre opposant le Roi de France à Pedro de Castille, les mercenaires et malandrins de toute sorte se massent aux portes de la Cité des Papes, Avignon. Pour épargner la ville, ils réclament une forte rançon. Pour Vasco, mandé auprès de sa Sainteté, c’est le moment de jouer son rôle d’émissaire de la banque Baglioni. Mais, la Cité va recevoir une «aide» inattendue, celle de la «dame noire», la peste ! Malheur à celui qu’elle touchera…
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1364. Guerre de Cent Ans. Les Grandes Compagnies, bandes errantes formées de soudards désoeuvrés suite à une trêve avec l’Angleterre, hantent et pillent les campagnes du royaume de France. Hormis quelques grosses villes fortifiées qui peuvent payer « l’impôt » exigé par les chefs de guerre, villages et cités sont souvent la proie de ces vautours pour qui le pot « pitié » n’existe pas.
De l’autre côté des Pyrénées un drame se joue aussi. Le roi Pedro de Castille –dit Pierre le Cruel- a fait assassiner son épouse Blanche de Bourbon ; laquelle était la belle-sœur du roi de France. Une expédition punitive est décidée. Expédition dont la France et le pape pourraient tirer profit en mettant sur le trône de Castille Henri le Trastamare, dépossédé par son demi-frère Pedro.
Cette « nouvelle croisade » est décidée. 200.000 livres seront versées aux Compagnies lesquelles –croit-on- partiront se faire décimer en Espagne. Mais ni le pape ni le roi de France ne possèdent cet argent. C’est ainsi que la banque Tolomeï interviendra en prêtant cette somme. Vasco est ainsi mandé par son oncle pour accompagner les Compagnies vrs Tolède où l’argent sera remis. Dans cet immense convoi qui s’ébranle, formé de redoutables soudards, d’écorcheurs avinés, de prêtres défroqués, de gueux et de putains, un chariot attire l’attention de notre ami. L’attelage est conduit par une ancienne connaissance : Léandros, le serviteur de sa bien aimée Sophie Cantacuzène qu’il n’a plus revue depuis moult temps. Léandros n’est pas seul : Sophie gît dans la carriole. Elle est atteinte du mal de la peste noire…
Comment Vasco pourra-t-il l’aider ?… Parviendra-t-il à mener sa mission à bien ?… car l’or est convoité –à titre personnel- par de nombreux chefs de bandes… (L'Ymagier)
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1364. Guerre de Cent Ans. Les Grandes Compagnies, bandes errantes formées de soudards désoeuvrés suite à une trêve avec l’Angleterre, hantent et pillent les campagnes du royaume de France. Hormis quelques grosses villes fortifiées qui peuvent payer « l’impôt » exigé par les chefs de guerre, villages et cités sont souvent la proie de ces vautours pour qui le pot « pitié » n’existe pas.
De l’autre côté des Pyrénées un drame se joue aussi. Le roi Pedro de Castille –dit Pierre le Cruel- a fait assassiner son épouse Blanche de Bourbon ; laquelle était la belle-sœur du roi de France. Une expédition punitive est décidée. Expédition dont la France et le pape pourraient tirer profit en mettant sur le trône de Castille Henri le Trastamare, dépossédé par son demi-frère Pedro.
Cette « nouvelle croisade » est décidée. 200.000 livres seront versées aux Compagnies lesquelles –croit-on- partiront se faire décimer en Espagne. Mais ni le pape ni le roi de France ne possèdent cet argent. C’est ainsi que la banque Tolomeï interviendra en prêtant cette somme. Vasco est ainsi mandé par son oncle pour accompagner les Compagnies vrs Tolède où l’argent sera remis. Dans cet immense convoi qui s’ébranle, formé de redoutables soudards, d’écorcheurs avinés, de prêtres défroqués, de gueux et de putains, un chariot attire l’attention de notre ami. L’attelage est conduit par une ancienne connaissance : Léandros, le serviteur de sa bien aimée Sophie Cantacuzène qu’il n’a plus revue depuis moult temps. Léandros n’est pas seul : Sophie gît dans la carriole. Elle est atteinte du mal de la peste noire…
Comment Vasco pourra-t-il l’aider ?… Parviendra-t-il à mener sa mission à bien ?… car l’or est convoité –à titre personnel- par de nombreux chefs de bandes… (L'Ymagier)
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Un « nouveau » Vasco. Hé oui : Gilles Chaillet ne s’occupe plus que du scénario. C’est maintenant Toublanc qui s’occupe de la partie graphique.
« Aie »… ai-je pensé. Car « reprendre » Vasco n’est quand même pas à la portée de n’importe qui ; Chaillet lui ayant insufflé un style précis bien personnel.
L’album. Tiens, une petite « surprise » sur la couverture. Un point au milieu du « O » de Vasco. Pour se démarquer des albums antérieurs ?…
Ouverture et lecture. Surprise : c’est pas mal. Pas mal du tout même !… Bien que Toublanc travaille dans un style créé par Chaillet et proche de ce dernier, ce dessinateur y met quand même sa « patte ». Néanmoins, certains choses m’ont intrigué : aucun problème lorsque Toublanc dessine villes, villages, cités, armes, costumes, décors et arrière-plans. C’est vraiment tout bon !… Par contre, il me semble moins à l’aise lorsqu’il s’occupe des personnages et/ou animaux. Certains corps ne sont pas harmonieux, des têtes sont plus grosses, des membres trop courts. C’est vrai, ça me fait penser à une sorte d’imagerie médiévale comme on pouvait les trouver dans ces fabuleuses planches des « Grandes Heures du Duc de Berry », mais j’ai ressenti comme une sorte de cassure graphique entre ce qui est « vivant » et ce qui ne l’est pas.
N’empêche : certaines planches valent vraiment le détour (les doubles pages 28 et 29 qu montrent le départ des compagnies, idem les 44 et 45 avec l’arrivée à Tolède), et tout ceci augure d’une suite graphique qui –j’en suis certain- s’affinera rapidement.
En parlant de suite, d’ailleurs, j’ai noté que cette histoire se fera en deux tomes ; chose inhabituelle pour un Vasco.
Alors, qu’en dire ?… Une vraie bonne surprise. Un scénario costaud, basé sur des faits authentiques, qui mêle avec bonheur l’Histoire et l’imaginaire d’une scénariste, se déploie sous forme de « tiroirs » où de nombreux personnages importants vont se rencontrer, s’unir, s’allier, se haïr, se combattre… D’autre part un graphisme réaliste pointilleux, net, lisible, créatif, et qui ne demande qu’à se peaufiner.
A retenir aussi : la belle gamme de couleurs due à Isabelle Drouaillet (exit Defachelle ?..), inconnue pour moi mais qui montre ici un vrai talent de coloriste. Et il y en a peu. Une première et très bonne association. J’attends la suite !..
J’oubliais : le tome précédent se passait en 1371, sept ans après cette histoire. Mais on s’en moque, non ?…