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©Le Lombard/Génin, Robert

T1 - Les brigands
Maître Chang

pour 1 notes.

Aventure - /
Couleur :
Edition Le Lombard - 01/04/1991
EAN : 9782803608430 | ID-BDovore : 38666

Synopsis : La Chine impériale au haut moyen-âge. On y fait la rencontre de Maître Chang.
Maître Chang ?… un personnage un peu étrange qui se déplace de village en village….

Qui est-il ?… un voyageur entre deux âges. Un solitaire aussi. Il possède des connaissances assez étranges qui le font souvent passer pour une sorte de sorcier auprès des habitants de ces campagnes qu’il rencontre au gré de ses pas.

Maître Chang ?… c’est aussi une sorte de justicier qui vient souvent en aide à ces villageois souvent spoliés par des seigneurs de guerre ou bandits de toutes natures qui hantaient les chemins de l’époque. Et il ne fait pas bon de se « frotter » à Maître Chang, car les techniques de combats ancestrales qui lui ont été inculquées sont à même de mettre quiconque hors d’état de nuire. Et très rapidement…



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Posté par le 2009-02-09 20:29:08

Mais mais mais… c’est que c’est pas mal, Maître Chang !!…
J’ai effectué une chouette plongée dans le temps, me retrouvant dans la Chine impériale où seigneurs de guerre, shoguns, samouraïs et guerriers divers se battaient régulièrement qui pour l’hégémonie d’un territoire, qui pour de l’argent. Tout cela, bien sûr, au détriment des populations locales, des paysans qui n’avaient quelquefois même plus leurs yeux pour pleurer.

J’ai suivi une sorte de balade d’un personnage entre deux âges. Qui est-il … d’où vient-il ?… on ne le sait pas trop. Guérisseur mais combattant hors pair il s’est rangé du côté des plus faibles. Il s’en va ainsi, sans route précise, cheminant par routes et sentiers mais s’arrête dès qu’il sent que sa personne est sollicitée.

Maître Chang ?… il paraît dès 1984 dans « Fripounet », alors dessiné par Pierre Brochard. Pour en avoir lu certaines pages, je dois dire que le dessin ne « cassait pas des briques ». Un trait réaliste assez minimaliste, des couleurs « basiques de chez basique », une mise en scène plate ; l’ensemble me faisait parfois penser à du Sirius (« Timour ») des dernières années.

MAIS : en 1991, un « Maître Chang » nouvelle mouture paraît dans « Hello BD ». Cette fois, c’est Son qui s’y colle au graphisme. ET là, amis lecteurs, je reconnais que c’est tout autre chose. Je l’ai apprécié pour « Phénix et le Dragon » ainsi que, surtout, pour « Triade ».
Son y va ici d’un trait réaliste précis, minutieux, bien lisible qu’il met à profit dans une mise en scène de très belle tenue. La mise en page est de belle facture, les personnages attractifs ET, de plus, Son les inscrit dans des cases bien fournies et détaillées qui « sentent » cette période sanguinaire.

Un héros peu –si pas- connu pour une histoire et un album qui méritent de l’être.