L’histoire est tirée d’un fait divers réel.
A partir de la trame de départ, Furuya a concocté un récit vraiment très troublant, parfois même quelques fois dérangeant ; ce alors qu’il ne touche pas à la violence ou au sexe.
Cette trame, il va la développer en la faisant remonter une filière d’un club vraiment étrange. Curieux club d’ailleurs qui, au lycée même, paraît exister autour d’un réseau de prostitution avec ses « initiées ».
Le dessin ?… un style graphique au trait vraiment « manga » ; mais un dessin bien moins innocent qu’il ne puisse paraître. Par son trait, Furuya parvient à évoquer ces questions assez morbides sur le malaise « romantique », ainsi qu’une certaine perversité, lorsque l’on arrive à l’âge de l’adolescence.

Ambiance glaçante, graphisme aseptisé, le tout pour une histoire glauque et dérangeante de suicides collectifs, de légendes urbaines et de crise de la jeunesse japonaise... Si le film vous a troublé, essayez le manga, qui va encore plus loin (sans tomber dans le gore ou le grand-guignol du film). La première bonne surprise de la collection Sakka, à n'en pas douter !

Un One Shot sans prétention, d'une secte perpétuelle ( désolé du spoil ). Ca se lit mais ca s'oublie assez vite. L'interet ? la facon dont c'est racontée peut être... la notion d'amitié aurait peut être gagnée, à y être un peu + approfondie. Enfin c'est un peu le problème des one shots... ca raconte mais ca ne développe pas