©Casterman/Cailleaux, Christian
T1 - Les imposteurs Acte I
Les imposteurs
pour 2 notes.
Romans Graphiques -
Cailleaux, Christian Edition Casterman - 01/03/2003
Collection Un monde
EAN : 9782203391017 | ID-BDovore : 24339
Synopsis :
Albert Mann est un débardeur, pas trop fait pour le métier, estropié moralement par une solitude à peine nuancée par ses quelques virées tristes.
Un soir, le quiproquo déboule sur les planches. Une "mondaine" le croise en rue et le prend pour Albert Fenta, écrivain prodige.
Notre "héros" n'acquiesce ni ne dément et s'introduit avec elle dans une des réceptions les plus huppées -et aussi un rien débauchée- de la ville.
Pris au jeu de l'imposture, Albert n'aura de cesse de tenter de revivre ces nuits de strass, et de se défaire de ses minables oripaux du quotidien.
Mais il n'est pas le seul pour qui le mensonge par omission peut rapporter...
Un soir, le quiproquo déboule sur les planches. Une "mondaine" le croise en rue et le prend pour Albert Fenta, écrivain prodige.
Notre "héros" n'acquiesce ni ne dément et s'introduit avec elle dans une des réceptions les plus huppées -et aussi un rien débauchée- de la ville.
Pris au jeu de l'imposture, Albert n'aura de cesse de tenter de revivre ces nuits de strass, et de se défaire de ses minables oripaux du quotidien.
Mais il n'est pas le seul pour qui le mensonge par omission peut rapporter...
Une erreur sur cette fiche ou votre édition est différente ? Vous pouvez proposer une correction ou proposer l'ajout d'une autre édition
(pour votre utilisation personnelle)
| Futur achat : Date d'achat : (dd/mm/aaaa) Prix/cote : |
| E.O : Dédicace : Cadeau : Lu : Ed. numérique : |
| Prêt : Dernier emprunteur : Email : |
| Remarque personnelle (état, mémo, ...) : |
* : Avis de lecture qui apparaîtra pour tous les visiteurs sur le site
Fasciné par la bichromie, Christian Cailleaux fête son arrivée dans une grande maison d'édition.
Intelligent, ce premier tome de la trilogie prévue sent bon les clubs de jazz, les golden fifties, la grande ville et les couleurs rétro qui l'accompagnent.
Reste cet "appel du large" qu'Albert a en lui, tout intérieur, et qui l'aspire vers ce qu'il croit être le bonheur.
Mais en fin de tome, on craint pour lui le mauvais grain...
Sorte de "Barry Lyndon" de la première moitié du 20ème siècle, Albert est aussi un "people" avant la lettre. Il n'est rien, n'a rien, mais pris pour un autre -connu- va essayer de (sur)vivre dans la jet-set de l'époque.
Accroché par cette histoire de "grandeur et décadence" j'ai néanmoins un petit regret -personnel- quant au style graphique. A noter : la palette bichromique au lavis (où à l'ordinateur ???...) qui fait ressortir bien des effets d'ambiance.
un album qui lorgne à la fois du côté des films américains des 50's mais aussi vers du dostoievski épuré!
du grand art!