©Arédit/Collectif
T1 - Les amazones attaquent Atlantis
Super Action avec Wonder Woman
pour 1 notes.
Comics - Collectif Edition Arédit - 01/01/1979
Collection Aredit Dc Pocket Color
ID-BDovore : 19171
Synopsis :
Pour échapper à des hommes lancés à sa poursuite, la reine des Amazones plonge dans des profondeurs océanes. A sa grande surprise, elle fait la découverte d’une contrée merveilleuse. Installée, et sous l’esprit de la déesse Athéna, elle crée une statue féminine. Elle lui souffle alors la vie et la nomme Diana. Diana ?… elle aura la beauté de la déesse Aphrodite, la sagesse d’Athéna mais aussi la force d’Hercule et la vélocité de Mercure… Ainsi dotée des qualités de dieux et déesses de l’Olympe, Diana va prendre pour nom… Wonder Woman. Son but ?… combattre le mal sous toutes ses formes… et aussi contrecarrer les visées occultes du Dieu Mars. Ses armes ?… outre ses qualités physiques, Wonder Woman va se doter d’un bracelet, d’une ceinture et d’un lasso magiques… Rapidement connue par ses actions émérites, Wonder Woman s’engagera même dans l’armée américaine, combattra les Nazis, rencontrera d’autres super-héros, vivra d’incroyables aventures…
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Une vieille, une très vieille série…
Elle débute aux USA dans la revue « All-Star Comics » n° 8 de Décembre 1941.
Ses créateurs ?… Charles Moulton (un psychologue !) est au scénario ; Harry G. Peter s’occupe du graphisme.
Le succès est rapide et, dès 1942, Wonder Woman paraîtra dans son propre comic book –édité par DC Comics- et ce jusqu’en Février 1986 !..
Cette super-héroïne connaîtra plusieurs auteurs.
Au décès de Moulton, en 1947, succèdera Robert Kanigher. Le dessin, lui, passera par Ross, Andru, Mike Esposito.
Une curiosité : de 1968 à 1973, devenue championne de karaté ( !) Wonder Woman s’habillera dans ce « style chinois » et son dessinateur de l’époque lui adjoindra même un « assistant », le chinois I Ching !…
Suite au désintéressement du lectorat, Wonder Woman retrouvera vite ses supers pouvoirs dès 1973.
Qu’en dire ?… Wonder Woman fera l’objet de nombreuses éditions, sera reprise par Busiek, Robbins, Pérez, Deodato, Byrne, Dini, Ross, etc…
Elle combattra même Batman !…
Wonder Woman ?… c’est un peu n’importe quoi, c’est vrai. J’ai néanmoins apprécié à l’époque- les 16 opus édités chez Aredit de 1979 à 1983. Réalisés par un collectif d’auteurs, j’ai retrouvé là cette essence même du « bon comics » américain ; des histoires bien structurées, au couleurs un peu trop « pétantes » c’est vrai, mais où j’ai retrouvé ces ambiances de la série télévisée avec la belle Lynda Carter dans le rôle titre.
Wonder Woman ?… « on » lui aura fait faire un peu n’importe quoi. De bons scénarios, de mauvais aussi… une héroïne bien structurée au départ mais dont les histoires sont, par la suite, parties un peu dans tous les sens.
Dommage car le postulat de départ et ses développements auraient pu être mieux utilisés pour donner à cette jeune dame une aura qu’elle n’a jamais eu, du moins en francophonie.
Bien fait quand même.