Intégrale - Nuit Noire
Nuit Noire
pour 2 notes.
Polar-Thriller -
Chauvel, David/
Lereculey, Jérôme Couleur : <n&b>
Edition
Collection Encrages
EAN : 9782840556954 | ID-BDovore : 10257
Synopsis :
"- Putain, j'voulais pas les tuer, ces deux connards. Pas vraiment en tout cas. Mais merde, je savais plus c'que j'faisais et j'voulais pas retourner là-bas. Tu comprends ça ?! J'pouvais pas, Marc !!"
Mais les deux policiers sont morts. Une seule solution pour Marc et Joël. Fuir. En abandonnant tout derrière eux. Destination la frontière espagnole.
Dès le premier arrêt, c'est le dérapage. Et pour les deux amis, c'est une longue, longue nuit qui commence.
Mais les deux policiers sont morts. Une seule solution pour Marc et Joël. Fuir. En abandonnant tout derrière eux. Destination la frontière espagnole.
Dès le premier arrêt, c'est le dérapage. Et pour les deux amis, c'est une longue, longue nuit qui commence.
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Lu l’intégrale en noir et blanc. Et j’ai pensé une chose : faut pas nécessairement de scénarios alambiqués pour faire une bonne BD. Et, ici, c’en est même une très bonne.
Et pourtant, on ne peut faire plus simple : deux flics abattus, la fuite de Joël et de son copain Marc pour une cavale qui s’annonce sans issue.
Seulement voilà : ce qui aurait pu être quelque chose de linéaire, avec les rebondissements d’usage, ne l’est pas. Chauvel a tissé une toile dans laquelle il a mêlé des flash-back. Et ces derniers donnent une deuxième lecture « parallèle » à l’histoire, font comprendre à leur façon qui sont les protagonistes et pourquoi « on » en est arrivé à cette tuerie.
Fort de café car, de plus, la mise en scène est découpée « à vif », serrée comme dans des plans de cinéma. La lecture en devient ainsi captivante car l’on veut souvent savoir ce qui se cache, se trame derrière une nouvelle page.
Le dessin ?… ce sont d’abord des gueules, à l’opposé de visages souvent fadasses qui nous sont proposés dans moult séries. Le trait est précis, nerveux, « arrache » d’une certaine façon les personnages à leur milieu, leur environnement qui –à bien y regarder- ne comporte quasi aucune droite. L’ensemble réalisé à main levée ?.. on le dirait fort.
Je n’ai pas lu les tomes colorisés. Mais sincèrement, celui-ci me suffit amplement : le noir et blanc dégageant une vraie force, une vraie virilité dans les cases qui m’a titillé les yeux.
Beau et bon travail. Une série (ici en un tome) qui vous prend, vous tient, et ne vous lâche pas… même après le mot « fin ».