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©Les Humanoïdes Associés/Harriet, Gregorio

T1 - La marque de la sorcière
La marque de la sorcière

pour 2 notes.

Aventures Fantastiques - /
Edition
EAN : 9782731608069 | ID-BDovore : 2278

Synopsis : An de grâce 1611… peu après la mort du roi Henri IV…
L’histoire nous entraîne au Pays Basque, une région sous la coupe d’un véritable despote : le cruel Seigneur de Lancre. L’Inquisition y règne aussi en maître…

On y fait la rencontre de la jolie Elvira de Gaitie, une jeune femme assoiffée de justice. En effet, convaincue de sorcellerie par l’âme damnée de Lancre, Elvira va devoir utiliser nombre de moyens pour pouvoir prouver son innocence…

En ce temps-là, le Moyen Age touche à sa fin. Mais les philtres qui donnent la vie éternelle, la recherche de la pierre philosophale, les sorciers et autres prédateurs de toutes natures sont encore monnaie courante…




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Posté par le 2009-01-01 22:42:36

Une bonne série due à un talentueux scénariste.
Harriett ?… on lui doit également « Justin Hiriart ». Qui plus est, il fait intervenir un des principaux personnages –le seigneur de Lancre- dans ces deux sagas ; du moins son nom car les histoires de Justin et d’Elvira se passent avec plus d’un siècle de distance entre elles.

Cette « marque » ?… une histoire dans une période charnière d’une région où les anciennes coutumes se disputent à la Renaissance.
C’est plutôt pas mal. Harriett a imaginé des personnages attachants –bons ou mauvais- qu’il place dans des situations dramatiques qui mêlent adroitement l’Histoire et le fantastique. On va de rebondissement en rebondissement sans se faire prier car le scénariste dose également, et d’une façon vraiment habile, la réalité des faits dans une trame assez romanesque.

Joli, surtout que le graphisme de Redondo n’est pas en reste. Il restitue vraiment bien le modus vivendi de cette époque, dose soigneusement ses personnages, décors et arrière-plans ; constituant ainsi pour chaque case des sortes de petits tableaux visuellement « appétissants ».

Cette « marque » ?… ben, l’air de rien, elle va bientôt sur ses 25 ans d’âge. C’est en 1984 qu’elle est d’abord publiée dans un journal basque avant d’être traduite en langue française et éditée dès 1990.
Une bonne série dont le postulat –c’est vrai- fait penser à d’autres histoires de même calibre. Mais ici, tout « tourne » dans le Pays Basque et j’ai vécu un vrai dépaysement à sa lecture.