couverture
©Casterman/Baru

T4 - Boncornards Têtes-de-lard !
Les années Spoutnik

pour 1 notes.

Société -
Couleur :
Edition Casterman - 01/03/2003
EAN : 9782203390065 | ID-BDovore : 10954

Synopsis : Les années 50... une bande de gamins de quartier..
Mêmes rivalités enfantines sur fond d'esprit de clocher, même initiation au monde des comportements adultes.

D'un côté, les gamins d'en-bas, quartier de Sainte-Claire. De l'autre, ceux d'en-haut, quartier de Boncorne.
Entre les deux, le terril, territoire pivot que les bandes se disputent chaque année, le jour de Pâques, à l'occasion d'une rixe homérique.

Sauf que cette année, ceux de Boncorne sont armés de carabines à plomb, les bonnes vieilles "Diana", qui font des méchants "bleus"...



Une erreur sur cette fiche ou votre édition est différente ? Vous pouvez proposer une correction ou proposer l'ajout d'une autre édition


Données privées
(pour votre utilisation personnelle)

Futur achat : Date d'achat : (dd/mm/aaaa) Prix/cote :
E.O : Dédicace : Cadeau : Lu : Ed. numérique :
Prêt : Dernier emprunteur : Email :
Remarque personnelle (état, mémo, ...) :

Commentaires des membres : (vous pouvez également donner un avis de lecture)
Ma Note:
Avis de lecture * :

* : Avis de lecture qui apparaîtra pour tous les visiteurs sur le site

Posté par le 2007-06-22 23:53:36

Univers de l'enfance ?... ET MERDE !... Mais c'est ce que MOI, le posteur, j'ai aussi vécu !..

J'avais huit/neuf ans et habitais Quaregnon, une petite commune près de Mons, en Belgique.
Nous étions une bande d'une dizaine de gamins du quartier dit "Godart". L'autre quartier et sa petite bande?.. c'était celui de la "Cité Doublet". Et entre les deux ?... Le terril !...
Le terril ?.. C'était "notre" propriété -pour chacune des bandes-. Le week-end de Pâques, il y avait kermesse dans chacun des quartiers. Et, s'il faisait bon, les deux groupes montaient -chacun de leur côté du terril- jusqu'à se retrouver face à face (mais à bonne distance quand même !).
Et on se canardait de mottes de terres et de cailloux à qui mieux-mieux. La raison de cette "guerre" ?.. Personne ne le savait... c'était comme ça...

Que de souvenirs dans cet album, ah ça oui !...
Différent quand même au point de vue géographique. Par-delà le dessin rondouillard de Baru, c'est la face grise des années cinquante -en France- qui pointe ici : la guerre d'Algérie, les grèves annonciatrices du déclin du Nord de la France.

La chronique est tendre et habile mixeuse de sentiments.
Paradis perdu de rêves trop vite abandonnés ?... Je constate et m'interroge...