©Casterman/Taniguchi, Jirô
T2 - La séparation
Le journal de mon père
pour 5 notes.
Mangas - Seinen -
Taniguchi, Jirô Couleur : <n&b>
Edition Casterman - 01/02/2000
Collection Romans
EAN : 9782203334823 | ID-BDovore : 10913
Synopsis :
Dans La séparation (suite du Grand incendie et second volet du "Journal de mon père"), le héros et narrateur Yoichi Yamashita continue d’évoquer son enfance et sa prime jeunesse.
Il se trouve en effet dans sa ville natale de Tottori, où la famille est réunie pour l’enterrement de Takeshi, le père de Yoichi. Ses souvenirs, des images qu’il avait refoulées depuis des années, continuent d’affluer au fil des heures passées à veiller le défunt. Yoichi se rappelle les circonstances qui ont amené ses parents à la séparation, puis au divorce. Depuis le "grand incendie", Takeshi n’a fait que travailler pour rembourser une lourde dette, contractée envers son beau-père. Kiokyo, la mère de Yoichi, se sent délaissée. Elle fréquente l’instituteur de sa fille et peu à peu s’éloigne de son époux. Enfin elle décide de quitter sa famille pour aller s’installer dans une autre ville avec son amant. Elle quitte la demeure familiale pendant le sommeil de Yoichi. Ce dernier en éprouvera une immense douleur et restera blessé, solitaire et habité d’un profond sentiment d’avoir été rejeté de tous. Il tentera de rejoindre sa mère mais, en la retrouvant, il vivra une seconde déchirure. De la foule de ses souvenirs Yoichi évoquera aussi la mort de sa chienne Chiro, les vacances à la mer avec son père et sa soeur, l’adoption d’un nouveau compagnon, le chien Kiro. Takeshi, lui, finira par se remarier avec une femme gentille et dévouée. Ces récits du passé sont l’occasion pour les uns et les autres de mieux comprendre et de pardonner les erreurs commises.
Les sentiments sont décrits avec minutie mais dans une véritable économie de mots. Ce style particulier confirme les talents d’auteur de Jiro Taniguchi qui, en nous livrant un récit situé dans un contexte très défini – le Japon traditionnel des années 50 et 60 — nous renvoie à des émotions universelles.
Le tome 1, Le grand incendie, a fait l’objet d’une opération FNAC : "Attention talent".
Il se trouve en effet dans sa ville natale de Tottori, où la famille est réunie pour l’enterrement de Takeshi, le père de Yoichi. Ses souvenirs, des images qu’il avait refoulées depuis des années, continuent d’affluer au fil des heures passées à veiller le défunt. Yoichi se rappelle les circonstances qui ont amené ses parents à la séparation, puis au divorce. Depuis le "grand incendie", Takeshi n’a fait que travailler pour rembourser une lourde dette, contractée envers son beau-père. Kiokyo, la mère de Yoichi, se sent délaissée. Elle fréquente l’instituteur de sa fille et peu à peu s’éloigne de son époux. Enfin elle décide de quitter sa famille pour aller s’installer dans une autre ville avec son amant. Elle quitte la demeure familiale pendant le sommeil de Yoichi. Ce dernier en éprouvera une immense douleur et restera blessé, solitaire et habité d’un profond sentiment d’avoir été rejeté de tous. Il tentera de rejoindre sa mère mais, en la retrouvant, il vivra une seconde déchirure. De la foule de ses souvenirs Yoichi évoquera aussi la mort de sa chienne Chiro, les vacances à la mer avec son père et sa soeur, l’adoption d’un nouveau compagnon, le chien Kiro. Takeshi, lui, finira par se remarier avec une femme gentille et dévouée. Ces récits du passé sont l’occasion pour les uns et les autres de mieux comprendre et de pardonner les erreurs commises.
Les sentiments sont décrits avec minutie mais dans une véritable économie de mots. Ce style particulier confirme les talents d’auteur de Jiro Taniguchi qui, en nous livrant un récit situé dans un contexte très défini – le Japon traditionnel des années 50 et 60 — nous renvoie à des émotions universelles.
Le tome 1, Le grand incendie, a fait l’objet d’une opération FNAC : "Attention talent".
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Relation de l'enfance du narrateur dans le Japon traditionnel des années 1950-1960.
Revenu dans sa ville natale pour l'enterrement de son père, Yoichi évoque ses souvenirs, en compagnie de ses proches réunis pour veiller le défunt.
Le récit rappelle les circonstances qui ont conduit ses parents au divorce, une procédure très rare à l'époque. L'épouse délaissée par son mari fréquente l'instituteur, puis s'éloigne de sa famille. Le jeune garçon ne comprend évidemment pas les raisons de ce qu'il considère comme un abandon, et se sent trahi par sa mère.
Telle une chronique intimiste, l'histoire évoque aussi la nostalgie des vacances avec le père ou l'agonie de la chienne, les joies et les peines du quotidien, tandis que les retours au présent de la veillée permettent de juger avec recul et de pardonner les erreurs du passé.
Curieux opus, pour moi ; une sorte d'album entre le manga et la BD "traditionnelle".
Un bel ouvrage, en noir et blanc, plein d'émotion et de sensibilité.