Le réducteur de vitesse
Le réducteur de vitesse
pour 11 notes.
Romans Graphiques -
Blain, Christophe Couleur : Walter
Edition
Collection Aire Libre
EAN : 9782800128016 | ID-BDovore : 1698
Synopsis :
Sur "Le Belliqueux", un cuirassé à la recherche d'un sous-marin ennemi, trois matelots descendent dans la salle des machines pour échapper au mal de mer. Après des heures de déambulation dans les profondeurs du monstre d'acier, ils se trouvent face au gigantesque réducteur de vitesse. Et c'est la catastrophe. Dès lors, les trois hommes vont vivre un enfer... Une aventure insolite et passionnément humaine.
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absolument magnifique, histoire et dessin , si vous aimez un peu la mer, alors le summum
Sur un cuirassé à la recherche d'un sous-marin ennemi, Georges, un océanographe, rencontre Louis, écrivain. Engagés comme timoniers, ils sont malades comme des chiens. Guidés par le "bosco", ils descendent jusqu'aux machines. La chaleur y est intenable mais, au moins, ils ne sentent plus les mouvements du navire.
Très vite cependant, dans le dédale des coursives, d'échelons et de rouages de ce monstre d'acier, ce sera la catastrophe !...
Haletant, mettant en scène des personnages terriblement humains, faisant alterner des gris avec des rouages et des jaunes quand la tension devient insoutenable, le récit de Blain est riche en péripéties, bien maîtrisé et souvent quasi dantesque.
L'auteur a fait son service millitaire sur un vaisseau de guerre. Ca se sent et ça se voit !
Un chef d'oeuvre
Il est imposant, monstrueux, légendaire. Le "Belliqueux" est un véritable dinosaure, un cuirassé comme on n'en fait plus. C'est à bord de ce bateau que le personnage principal, Georges, s'embarque un jour comme timonier. Dans une atmosphère tendue (l’action se passe en temps de guerre) Georges, Louis et Nordiz, timoniers et bosco à bord, s’enfoncent un jour de tempête dans les machines, pour échapper au mal de mer.
La vie à bord du bateau est décrite de façon très réaliste, sans doute inspirée par les souvenirs de marine de Blain. La focalisation (axée exclusivement sur Georges, jusqu'à la fin de l’histoire, où le lecteur n’en saura pas plus que lui), le côté anecdotique des faits, les personnages réalistes, tout cela donne au récit une nette sensation de vécu et nous plonge littéralement dans le récit.
Blain nous accompagne dans les entrailles de la bête, qui pourraient bien s’apparenter à un véritable enfer : dédale, bruit infernal, machines démesurées et meurtrières, et ces hommes là-haut qui cherchent les fugitifs...
Quand au graphisme... c'est du Blain. Mais peut-être plus simple et plus expressif que dans ses autres albums. Il colle tout à fait à l'histoire.