1929… New-York est un véritable « melting pot » de nationalités. Giovanni s’est fait drôlement tabasser. Transféré dans un hôpital, les tueurs ne le lâchent pas. Il devra la vie sauve à une jeune infirmière qu’il épousera. Et malgré les nombreuses aventures extra conjugales qui suivront, Concetta restera « la » fidèle jusqu’à la fin.
Un bon opus encore, narré par Ciro, qui comporte une impressionnante sui te de règlements de comptes et massacres en tous genres. Les gangs dirigent New-York et aucun ne se fait de cadeaux. Tout ça m’a valu d’à nouveau plonger dans un opus où le sang gicle à de nombreuses pages jusqu’à un final –la nuit du 10 au 11 Septembre 1931- où plus de 40 victimes de mitraillettes Thompson furent dénombrées.
Un bon opus pour une quatrième tranche de vie de Ciro et Giovanni, où l’entre-deux guerres verra aussi l’arrivée de la mafia chinoise à New-York et de son installation. Une fois de plus j’ai suivi cette guerre des gangs avec un vrai intérêt, car le tout basé sur des faits réels et dates précises. Je suis entré, par la narration de Ciro aux journalistes, dans ce monde inconnu du gangstérisme d’alors, ce monde de la nuit où la vie de quelqu’un ne tenait qu’à un fil. Corteggiani m’a ainsi baladé dans les hautes sphères mafieuses et les bas fonds ; deux mondes qui se croisent souvent et où nombre de destins se sont joués.
Au dessin ?… tiens… Mitton… quelqu’un que j’apprécie pour ses séries « Quetzalcoatl » et « Attila, mon amour ». J’aime bien son style qui, ici, me fait penser graphiquement à ces bons vieux comics des années 40. Un bon trait réaliste, des personnages très bien croqués, des décors et arrière-plans qui « sentent » cette époque m’ont fait passer un bien bon moment de lecture.