T1 - Corsaire
Sang et encre
pour 4 notes.
Historique -
Omond, Éric/
Martin, Olivier Edition Delcourt - 01/01/2000
Collection Conquistador
EAN : 9782840553717 | ID-BDovore : 9479
Synopsis :
La Plume est un jeune écrivain anglais qui fait raconter aux marins leurs aventures dans les tavernes. Une nuit, il est enlevé par un corsaire qui le suspecte d'être un mouchard espagnol. Le navire quitte le port sans que son jeune hôte ait pu s'expliquer. Bientôt l'histoire de trahison est vite oubliée et l'écrivain se retrouve mousse. Le capitaine Sneak qui ne sait ni lire, ni écrire, le prend alors comme biographe et comptable. Peu à peu, La Plume se résigne à la violence de ces corsaires sans pitié.
Une erreur sur cette fiche ou votre édition est différente ? Vous pouvez proposer une correction ou proposer l'ajout d'une autre édition
(pour votre utilisation personnelle)
Futur achat : Date d'achat : (dd/mm/aaaa) Prix/cote : |
E.O : Dédicace : Cadeau : Lu : Ed. numérique : |
Prêt : Dernier emprunteur : Email : |
Remarque personnelle (état, mémo, ...) : |
* : Avis de lecture qui apparaîtra pour tous les visiteurs sur le site
Une « bonne petite série » qui, si elle ne renouvelle pas le genre de la « BD de pirates » est quand même joliment tournée. Surtout qu’ici, l’histoire est contée par un jeune écrivain public « embrigadé » de force par un corsaire.
Ce que j’ai apprécié est déjà ce postulat, MAIS un postulat qui se détournez par la suite. Ben oui, je me suis dit que l’histoire générale –avec tous les poncifs habituels- allait narrée par ce « La Plume », et ce sans plus.
Ben non. Et voilà le petit plus qui fait une bonne histoire : surpris, révulsé par ce qu’il voit et constate , notre « héros » va bientôt ressentir une véritable fascination pour cette vie, ces hommes et se fera adopter par eux.
Qui plus est, de « gentil petit lettré » il deviendra corsaire puis pirate.
Bon, c’est vrai, l’ensemble de l’histoire est quand même linéaire mais est ainsi facile d’accès grâce aux nombreux rebondissements qui émaillent les pages. Série attractive donc.
Le dessin ?… Un peu « facile ». Certes, il y a des trognes, des gueules, et la vie de l’époque est bien rendue MAIS : le tout m’a quand même un petit côté trop « clean ».
Surtout que nombre de personnages –à y bien regarder- ont souvent l’air de marcher sur de l’air car j’ai rarement trouvé le ou les jeux d’ombres qui leur donnent quelque consistance ou épaisseur. J’ai vraiment cru voir des figurines « Panini » collées dans les cases.
Dommage car le traitement graphique, réalisé d’un trait nerveux mais bien lisible, est quand même attractif.
Tout ça pour ?… une bonne série MAIS qui souffre matériellement parlant d’un dessin où souvent les personnages sont « en l’air ».