©Dargaud/Sfar, Joann
T3 - Oedipe à Corinthe
Socrate le demi chien
pour 2 notes.
Aventures Humoristiques -
Sfar, Joann/
Blain, Christophe Edition Dargaud - 27/11/2009
Collection Poisson Pilote
EAN : 9782205057171 | ID-BDovore : 74092
Synopsis :
l y avait Milou, il y avait Snoopy, il y avait Rantanplan, il y aura désormais Socrate, le chien imaginé par Sfar et Blain. Voilà un animal qui en a (du chien) et qui revisite avec bonheur l’histoire de la philosophie et de la tragédie grecque…
Joann Sfar (Le Chat du rabbin) et Christophe Blain (Isaac le pirate) sont les heureux parents d’un chien pas comme les autres. Il s’appelle Socrate. Oui, comme le philosophe. D’ailleurs, philosophe, il l’est un peu, cet animal. Ou au moins, à moitié : Socrate est le chien d’Héraclès, lui-même fils de Zeus et demi-dieu de son état. Donc, suivez le raisonnement, Socrate est un demi-chien : à moitié chien, à moitié philosophe… Ceux qui n’ont pas bien suivi n’ont qu’à se reporter à cette excellente bande dessinée sortie de l’esprit brillant (et du coup de crayon non moins brillant) de Sfar et Blain, deux figures de proue de cette génération d’auteurs de bande dessinée apparue dans les années 1990 et qui s’est amusée à révolutionner la BD, pas moins.
Dans Socrate, les dialogues malins rivalisent de virtuosité, l’humour s’invite à toutes les pages et le lecteur éprouve un délicieux sentiment de liberté.
En un mot, c’est du grand art, sans jamais tomber dans l’exercice de style appuyé et truffé de références philosophiques pédantes. Après quatre ans d’absence, nous retrouvons Socrate libre de la domination de son maître, Héraclès. Il se croit libre, comme chacun de nous, mais cela ne l’empêche pas de faire des bêtises. Comme, par exemple, de sauver un enfant de la mort sans savoir que cet enfant est promis à un destin funeste : il est censé, d’après les oracles qui connaissent bien leur métier, de tuer son père et de coucher avec sa mère, autant de choses qui ne se font pas, tout de même… Bref, comme le dit un des arbres qui parlent (oui, dans cette histoire, il arrive que les arbres parlent), tout ça risque d’être « tragédie grecque et compagnie ». Socrate prend quelques libertés avec la rigueur philosophique, les auteurs prennent sans doute quelques libertés, eux aussi, avec la rigueur historique, mais celui qui n’a pas à se plaindre, c’est bien le lecteur, convié à un véritable festin d’idées, de dialogues pétillants et de dessin admirable de liberté. Tiens, une suggestion : et si le ministre de l’Education rendait la lecture de Socrate obligatoire en classe de philo ?
source: éditeur
Joann Sfar (Le Chat du rabbin) et Christophe Blain (Isaac le pirate) sont les heureux parents d’un chien pas comme les autres. Il s’appelle Socrate. Oui, comme le philosophe. D’ailleurs, philosophe, il l’est un peu, cet animal. Ou au moins, à moitié : Socrate est le chien d’Héraclès, lui-même fils de Zeus et demi-dieu de son état. Donc, suivez le raisonnement, Socrate est un demi-chien : à moitié chien, à moitié philosophe… Ceux qui n’ont pas bien suivi n’ont qu’à se reporter à cette excellente bande dessinée sortie de l’esprit brillant (et du coup de crayon non moins brillant) de Sfar et Blain, deux figures de proue de cette génération d’auteurs de bande dessinée apparue dans les années 1990 et qui s’est amusée à révolutionner la BD, pas moins.
Dans Socrate, les dialogues malins rivalisent de virtuosité, l’humour s’invite à toutes les pages et le lecteur éprouve un délicieux sentiment de liberté.
En un mot, c’est du grand art, sans jamais tomber dans l’exercice de style appuyé et truffé de références philosophiques pédantes. Après quatre ans d’absence, nous retrouvons Socrate libre de la domination de son maître, Héraclès. Il se croit libre, comme chacun de nous, mais cela ne l’empêche pas de faire des bêtises. Comme, par exemple, de sauver un enfant de la mort sans savoir que cet enfant est promis à un destin funeste : il est censé, d’après les oracles qui connaissent bien leur métier, de tuer son père et de coucher avec sa mère, autant de choses qui ne se font pas, tout de même… Bref, comme le dit un des arbres qui parlent (oui, dans cette histoire, il arrive que les arbres parlent), tout ça risque d’être « tragédie grecque et compagnie ». Socrate prend quelques libertés avec la rigueur philosophique, les auteurs prennent sans doute quelques libertés, eux aussi, avec la rigueur historique, mais celui qui n’a pas à se plaindre, c’est bien le lecteur, convié à un véritable festin d’idées, de dialogues pétillants et de dessin admirable de liberté. Tiens, une suggestion : et si le ministre de l’Education rendait la lecture de Socrate obligatoire en classe de philo ?
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