couverture
©Delcourt/Pécau, Jean-Pierre

T1 - Les araignées
Le testament du docteur M

pour 7 notes.

Polar-Thriller - /
Couleur :
Edition Delcourt - 18/06/2008
Collection Machination

EAN : 9782756011554 | ID-BDovore : 53348

Synopsis : Un patient amnésique s’évade d’un asile psychiatrique et tente de recouvrer la mémoire. Sa seule piste, un morceau de pellicule entré mystérieusement en sa possession. Comment cet extrait du Docteur Mabuse, le joueur de Fritz Lang – dont, pour d’obscures raisons, l’introduction n’a été projetée qu’une seule fois, à Berlin en 1922 – peut-il être lié à la vague de meurtres qui terrorise Paris ? Cinquante ans après, le secret du Docteur Mabuse refait surface...


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Posté par le 2008-10-02 23:20:04

Hé ben !… de très nombreuses questions sont posées et resteront en suspend. J’ai lu ici un album très fort et –j’emploie rarement le mot- assez remarquable dans son ensemble.
C’est d’abord un scénario peaufiné, une sorte de petit bijou qui vous entraîne de la première à la dernière page sans vous détacher les yeux. Ce tome est un véritable roman dessiné où le narratif ouvre de nombreuses portes –sans les refermer-, fait se poser –et pose- de nombreuses questions sans y répondre ; laissant l’esprit du lecteur imaginer quelles seront –ou seraient- ces dernières.
Le dessin ?… Damour a créé une sorte de véritable galerie de gueules bien typées. Un trait réaliste, nerveux, donne ainsi vie à des personnages « robustes » qui vivent réellement sur papier ; personnages obscurs aussi, douteux même et qui –de par la mise en scène du dessinateur- semblent également sortis d’un vieux film « noir ». La mise en page d’ailleurs, est traitée « façon cinéma » ; avec des cadrages serrés, des champs, contre-champs, zooms, etc.
La couleur ?… due au talent de Froissard, la palette de tons utilisés donne une vraie force aux cases, crée des ambiances, anime par la coloration le cheminement de l’enquête.
Tout ça pour ?… une bien bonne surprise. Premier tome d’une série prévue en trois volumes, cet album tient littéralement en haleine et fait jouer quasi plein temps –chose rare- l’esprit du lecteur. Vraiment bien bon.