Sur les quais
Sur les quais
pour 3 notes.
Polar-Thriller -
Rodolphe -
Schulberg, Budd/
Van Linthout, Georges Couleur : <n&b>
Edition Casterman - 05/05/2008
Collection Rivages/Casterman/Noir
EAN : 9782203007765 | ID-BDovore : 52418
Synopsis :
New York, années 50. La vie quotidienne des dockers est régie par un syndicat mafieux dirigé par Johnny Friendly. Intimidation, passage à tabac, chantage, le syndicat ne s’interdit aucun expédient pour maintenir ses activités illégales, y compris l’assassinat. C’est justement à l’exécution d’un docker récalcitrant qu’assiste un soir le jeune Terry Malloy, qui fut autrefois un boxeur prometteur avant de devenir lui aussi docker à l’instigation de son frère Charley, le bras droit de Johnny Friendly. Que faire ? Ignorer l’événement, comme le lui recommande instamment Charley ? Ou briser la loi du silence, ainsi que l’en supplient conjointement le prêtre de la paroisse, révolté par la misère qu’entretient la violence du syndicat, et la jolie Katie Doyle, soeur du docker assassiné ?
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Une BD tirée d’un roman de Budd Schulberg ; lequel roman fut magistralement porté au cinéma par Elia Kazan il y a… euh, très longtemps. Le cover de cet album m’a d’abord rappelé la gueule de Marlon Brando dans un film « noir de noir ».
Faisant une sorte de saut dans l’espace et dans le temps, c’est un peu ce que j’ai retrouvé ici. Mais il n’y a plus la magie, la découverte d’un film hors normes. J’ai néanmoins lu une bonne BD, un bon « polar » assez esthétisant parfois dans son graphisme. C’est vrai, les gueules sont bien typées et le travail en noir/blanc donne une dimension supplémentaire à cette histoire de dockers. Néanmoins, tout m’a paru un peu trop « propre », et je crois que l’on est loin –en visuel- de ce qu’était la vie des dockers dans les années 50.
Et c’est ça le (mon) petit problème : abordant ce livre, je savais –de par le roman et le film- ce qui m’attendait. Je souhaitais que la « barre » soit placée très haut. Elle l’est, c’est vrai, mais elle n’a plus cette saveur de découverte que j’avais eu à la vision du film et la lecture du roman.
N’empêche : le présent album est quand même bien foutu et ne pourra que ravir –je l’espère- la « nouvelle » génération.