©Les Humanoïdes Associés/Palacios, Antonio Hernández
T1 - Le drame de Fort Alamo
Manos Kelly
pour 3 notes.
Western -
Palacios, Antonio Hernández Edition
Collection Eldorado
EAN : 9782731600810 | ID-BDovore : 17082
Synopsis :
1848. La guerre est terminée entre les Etats-Unis et le Mexique. Un homme –Manos Kelly- rentre au pays. Ancien scout pour le compte de l’armée américaine, il se dirige vers la vieille ferme de ses parents…
A Nogales, Kelly intervient au profit de quelques indiens pueblos tourmentés par des cow-boys en ribaude, des « americanos » comme on les appelle. Des coups de feu claquent. Seuls deux indiens en réchappent et s’enfuient vers les montagnes, suivis au loin par Kelly. Pas de chance… c’est ensuite le désert. Son cheval mort, Kelly est heureusement sauvé par le passage de la diligence. Un conducteur, un convoyeur, six passagers et maintenant Kelly en sus. Neuf personnes réunies qui vont vers leur destin. C’est d’abord le relais de Carcoma, incendié, où les préposés ont été massacrés. C’est ensuite un violent orage d’une densité incroyable. C’est aussi des bandes d’Apaches regroupées qui voient en l’interception de la diligence l’occasion d’effectuer une belle prise.
L’attaque est lancée et le piège hurlant se referme bientôt sur la diligence. La fuite éperdue, un cheval qui tombe, la diligence qui culbute sur le flanc… immobilisée. A la hâte l’habitacle est transformé en forteresse. La meute rouge, elle, lance ses premiers assauts… Qui survivra ?… et dans quelles conditions ?… une aide éventuelle sera-t-elle apportée ?…
A Nogales, Kelly intervient au profit de quelques indiens pueblos tourmentés par des cow-boys en ribaude, des « americanos » comme on les appelle. Des coups de feu claquent. Seuls deux indiens en réchappent et s’enfuient vers les montagnes, suivis au loin par Kelly. Pas de chance… c’est ensuite le désert. Son cheval mort, Kelly est heureusement sauvé par le passage de la diligence. Un conducteur, un convoyeur, six passagers et maintenant Kelly en sus. Neuf personnes réunies qui vont vers leur destin. C’est d’abord le relais de Carcoma, incendié, où les préposés ont été massacrés. C’est ensuite un violent orage d’une densité incroyable. C’est aussi des bandes d’Apaches regroupées qui voient en l’interception de la diligence l’occasion d’effectuer une belle prise.
L’attaque est lancée et le piège hurlant se referme bientôt sur la diligence. La fuite éperdue, un cheval qui tombe, la diligence qui culbute sur le flanc… immobilisée. A la hâte l’habitacle est transformé en forteresse. La meute rouge, elle, lance ses premiers assauts… Qui survivra ?… et dans quelles conditions ?… une aide éventuelle sera-t-elle apportée ?…
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Costaud !… Manos Kelly ?… enfant, il fut l’unique rescapé de l’attaque de Fort Alamo par les troupes mexicaines de Santa Anna. Un solitaire qui traîne son mal-vivre d’années en années… Son dernier boulot effectué, il n’a plus qu’une idée : retourner dans la ferme abandonnée de ses parents décédés et tenter de la remettre sur pieds. Pas de chance, sa première rencontre va l’emmener sur une route désertique où la mort rôde à chaque instant.
Directement, Palacios m’a fait entrer dans le vif du sujet. Il plante décors et personnages pour une aventure vraiment haletante. La plus grosse partie de celle-ci consiste en plusieurs attaques d’une diligence transformée en fortin dont les occupants vont se faire descendre un à un. Pas de chichis : ça flingue à tout va dans une longue série de pages captivantes où Palacios donne vraiment libre cours à une certaine démesure. Le scénario est facile : c’est tuer ou être tué. Et de ce côté là, rien à redire, les flingues et carabines crépitent, les corps-à- corps sont désespérés, le sang gicle sur le sol aride…
Le dessin ?… un style reconnaissable dès les premières cases ; un trait réaliste nerveux mais bien lisible mis au service d’une mise en page explosive au découpage acéré. La palette de couleurs, elle aussi, est une sorte de personnage à part entière et participe à sa façon à l’action. Qui plus est, Palacios confère à son scénario celui d’une sorte de « patrol movie » comme bon nombre de films américains d’après-guerre ; à savoir un groupe de combattants qui se font éliminer les uns après les autres. Qui restera ?… c’est ce qui faisait le sel de ces films, comme de cette BD.
Bien pensé, bien scénarisé, très bien dessiné : un très bon premier opus d’une série hélas pas trop connue. Palacios se fera surtout remarquer avec un autre héros : Alexis Mac Coy (voir sur le site). Vraiment pas mal.