Véritable OVNI dans l'univers de la BD. On ne peut qu'applaudir au travail graphique... Quand à l'histoire: Ou on la trouve génial ou l'on décroche rapidement!

Eric Liberge nous offre là un grand moment de poésie.
Passée l'etonnante "couleur" de ce récit (qui colle parfaitement à l'histoire), on se délecte de l'humour très fin de l'auteur.

Il n'a pas de chance, Victor Tourterelle. Il glisse sur une petite voiture oubliée par son fils dans la salle de bains. Une mauvaise chute. Badaboum. Fini Tourterelle. Direction ?... purgatoire : un monde où il n'y a pas âme qui vive. Le néant. Le vide absolu. L'ennui...
Mais Victor a encore sa conscience, son esprit critique... et ses os. Il change d'identité et devient Mardi-Gras Descendres. Il apprendre à vivre avec son nouveau nom, ses nouveaux amis, les pièges et les règles d'un enfer qui ne dit pas son nom.

Album prometteur. Eric Liberge en est l'auteur inspiré. Il marque ici une sorte d'empreinte originale dans le monde de la BD, un renouveau dans le style narratif. Liberge est quelqu'un de prometteur, qui ne semble pas promis au purgatoire des phylactères...

Génial, des dessins fluides et une histoire béton ! Dommage que la fin se détourne de cet album.... (dans le sens du dessin)

Que penser de cette vision déjantée du purgatoire, de cette histoire de Victor Tourterelle qui cherche sa place au royaume des morts suite à un banal accident domestique. Déjà je peux difficilement contester l’originalité débordante de ce premier tome récompensé en 1999 par le prix René Goscinny.

Une vision de l’au-delà pleine de non-sens et graphiquement soutenue par une dessin somptueux à la limite du noir et blanc dans cette réédition en couleur. Des êtres réduits à leur forme osseuse la plus basique. Une forme squelettique propice à la tristesse de l’endroit, mais également à des caricatures amusantes.

Eric Libergé nous partage donc sa vision irrationnellement décalée et parfois complexe d’une existence post-mortem squelettique à l’ambiance originale et poussiéreuse.

Un tome dont j’ai surtout su apprécier l’originalité et le graphisme, mais sans jamais adhérer au monde étrange décrit par Eric Libergé. C’est peut-être parce que je ne suis pas buveur de café, mais personnellement et dans un tout autre style, je préfère amplement la vision de Chabouté sur le "Purgatoire".

Excellent!
Surpris par les dessins plutôt déroutants? On l'est encore plus à la lecture de l'histoire: l'univers est profond, bizarre mais tient la route. Le personnage principal, colérique et amer (on le comprend), est attachant, amusant... A lire!