©Dargaud/Sfar, Joann
T4 - Le paradis terrestre
Le chat du rabbin
pour 16 notes.
Fantastique-Etrange -
Sfar, Joann Couleur : Findakly, Brigitte
Edition Dargaud - 16/09/2005
Collection Poisson Pilote
EAN : 9782205057256 | ID-BDovore : 31114
Synopsis :
Revenu perplexe de son voyage à Paris sous la pluie, le chat traîne dans le désert avec le Malka des lions - celui dont on dit qu'il a conquis toutes les femmes, celui dont on dit qu'il peut mater le lion le plus féroce. La vérité, c'est qu'il n'aime qu'une femme depuis toujours, et qu'il a pour ami un vieux lion poussif avec lequel il a monté un numéro qui lui attire gloire et menue monnaie : le lion fait " graou ", tout le monde pousse des cris et le Malka arrive en sauveur. Mais le lion devient trop vieux, le Malka aussi, et un serpent les suit, qui aimerait bien les mordre - comme un dernier cadeau. (Le chat n'est pas d'accord.) Et le Malka raconte et raconte encore, mettant en scène sa propre légende, et même, dans un éblouissant tour de passe-passe, la fin de cette légende - le lecteur en est chaviré...
Revenu perplexe de son voyage à Paris sous la pluie, le chat traîne dans le désert avec le Malka des lions - celui dont on dit qu'il a conquis toutes les femmes, celui dont on dit qu'il peut mater le lion le plus féroce. La vérité, c'est qu'il n'aime qu'une femme depuis toujours, et qu'il a pour ami un vieux lion poussif avec lequel il a monté un numéro qui lui attire gloire et menue monnaie : le lion fait " graou ", tout le monde pousse des cris et le Malka arrive en sauveur. Mais le lion devient trop vieux, le Malka aussi, et un serpent les suit, qui aimerait bien les mordre - comme un dernier cadeau. (Le chat n'est pas d'accord.) Et le Malka raconte et raconte encore, mettant en scène sa propre légende, et même, dans un éblouissant tour de passe-passe, la fin de cette légende - le lecteur en est chaviré...
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Nice, côte d'azur... Vacances traditionnelles... et, comme d'habitude, passage à la FNAC de Nice-Etoile pour quelques achats bédéesques...
Entre autres exposés : des tomes de la série "Le chat du rabbin", qui plus est d'un auteur niçois.
Curiosité, pagination, intérêt relatif pour le dessin (je suis plutôt "vieille école"). Intérêt grandissant. Lecture rapide. Approfondie. Découverte !
Un chat bavard (celui de l'auteur d'ailleurs), tendre, contestataire, râleur, têtu aussi comme héros. Héros d'histoires, de contes plutôt, ironiques et tendres à la fois.
Ici à Alger, je suis entré dans la vie d'une communauté juive avec ses personnages, la population et ses animaux. Et le chat de vagabonder du côté d'Oran avec le Malka des lions. Celui-ci a "monté" un numéro avec un collègue. L'un fait "Graou !..." la population pousse des cris.. le Malka débouche en "sauveur"; ce qui lui attire la gloire... et des cadeaux. Mais nos deux compères vieillissent.
Et Sfar de nous proposer une -sa- réflexion sur la vieillesse et la mort, des "opposés" comme vérité et mensonge. Courage et peur.
Interpelant. J'aime et je déteste... des "opposés" aussi. J'aime l'histoire, je n'accroche pas au dessin. Et pourtant la réunion des deux m'a offert une magnifique ballade initiatique.
Le chat du rabbin suit le Malka des lions à travers le désert. Le Malka est en apparence un grand conteur, un vrai héros et un séducteur hors pair. Seulement, le chat du rabbin va vite se rendre compte que derrière le Grand Malka se cache un vieil homme rongé par le doute.
Sfar est un grand narrateur et c’est avec une grande habilité et brio qu’il nous conte cette jolie fable d’un artiste en fin de carrière qui sent que son emprise sur le publique n’est plus la même qu’avant. Tout comme son lion il devient vieux, mais par fierté il ne veut pas terminer sa carrière dans un cirque. Comme tout artiste il aimerait qu’on se souvienne encore longtemps de lui après sa mort, il aimerait tant laisser une trace indélébile avant de quitter la scène.
Sfar nous livre ici une réflexion subtile, humaine et non moralisante sur la vieillesse, la mort, la sagesse et la tolérance face à la terreur et la guerre. Son dessin est toujours aussi particulier, haut en couleurs et chatoyant.
Malheureusement, le chat du rabbin n’a toujours pas retrouvé la parole et reste « réduit » à son rôle de narrateur. C’est vraiment dommage car depuis le premier tome de la série nous savons tous que si le chat est un excellent conteur, c’est dans le dialogue que son esprit contradictoire excelle.