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Mangas - Seinen -
Tatsumi, Yoshihiro Couleur : <n&b>
Edition Vertige Graphic - 21/02/2005
EAN : 9782908981964 | ID-BDovore : 29767
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On a affaire ici à un recueil de 4 nouvelles du père du "Gekiga" Yoshihiro Tatsumi, pour un tome au format particulier (le grand format des Gen d'hiroshima, ou du Sommet des dieux par exemple) avec seulement une centaine de pages au compteur. 4 nouvelles qui ont été dessinées entre 1970 et 1998, et il est certain que l'on ne voit pas vraiment d'évolution graphique entre les différents récits. Le trait est très simple, le design fluctuant d'une case à l'autre, les décors peu détaillées... Cependant l'atmosphère qui se dégage de la lecture nous renvoit une calme mélancolie, mais très marquée et qui subsiste comme une fragrance vaporeuse dans la tête, avec des récits qui mettent en scène des personnages pas adaptés à la société ni à l'époque où ils évoluent. Au final des nouvelles, plutôt (réellement) pertinentes avec un goût de l'absurde toujours en filigrane, et qui s'érige d'ailleurs comme postulat dans le dernier récit, avec un homme qui a trouvé la recette de l'immortalité en décidant de marcher à l'envers.
Seule la première histoire distille un véritable goût de malsain à la lecture, avec l'évocation d'un fait divers réel (le meurtre d'une jeune hollandaise à Paris par un japonais "cannibal") mais que ce soit là ou bien dans l'histoire qui donne son titre au recueil (l'évocation d'une prostituée japonaise après la fin de la seconde guerre mondiale), il y a toujours cette représentation métaphorique de l'enfermement et un spleen lancinant qui l'accompagne. Et pourtant on ressent quand même de la part de l'auteur de la tendresse pour ces personnages misérables. On lit, on s'interroge, on continue à vivre : une pause dans le tumulte ambiant.
A noter par contre (une particularité "Vertige graphic" comme Gen d'hiroshima d'ailleurs) une restitution des planches un peu limite au niveau de la résolution (trop faible), ce qui amène des planche floues qui manquent de netteté et des traits pixellisés ; un peu dommage, surtout que le reste est irréprochable.