Big Bill est mort
Big Bill est mort
pour 12 notes.
Romans Graphiques -
Antunes, Wander/
Taborda, Walther Couleur : Caines, Vance
Edition
Collection Blandice
EAN : 9782940334490 | ID-BDovore : 28421
Synopsis :
Un noir qui ne marche pas la tête baissée se fait beaucoup d'ennemis dans une ville comme Rockwell Town, et du coup, Big Bill n’avait pas beaucoup d'amis. Des maris trahis, des amants abandonnés, des joueurs truands, d’anciens amis et de nouveaux ennemis, tous avaient des raisons pour le tuer. Tous rêvaient de l'assassiner. Et ce qui devait arriver, arriva… quelqu'un l'a tué. Son corps est pendu dans un arbre en face de la maison de sa mère. Ses deux frères tentent de découvrir l’identité du tueur, par déduction. Mais qui donc a tué Big Bill?
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One-shot qui voit deux frères étudier la façon dont à bien pu mourir le troisième pendu devant leur yeux.
Big Bill était un flambeur, un coureur de jupons, un débrouillard, un provocateur et j’en passe. Mais il était surtout noir à une époque où dans le sud des Etats-Unis il ne faisait vraiment pas bon d’être noir et certainement pas noir avec une grande gueule. Du coup, Big Bill est mort et il balance au bout d’une corde devant la maison de sa mère.
Commence alors une intrigue policière, menée par les deux frères de Big Bill, Buck et Jim. Ces deux frères ornent d’ailleurs la couverture attirante et réussie de cet album avec leur physionomie assez caricaturale. Ce sont également ces deux frères qui sont sensés rythmer le début de ce récit, mais vu leur tronches, leur narration est loin d’être shakespearienne, mais plutôt ennuyeuse et banale.
L’enquête avance lentement et arrivé le milieu de l’album, le récit prend une autre tournure avec l’entrée en scène de John et Martha qui vont perturber le déséquilibre local entre blancs et noirs, pour finalement faire virer l’histoire vers une vendetta en fin de tome.
Le dessin caricatural et humoristique de l'argentin Walther Taborda est très accrocheur, mais dénote peut-être un peu avec la lourdeur du sujet, même s’il parvient par moments à donner un second degré au récit. La colorisation est également excellente.
Bref, même si cet album à la fin trop précipitée a des qualités indéniables (surtout graphiquement), je le trouve un peu trop convenu et qualitativement loin d’un album comme "Kuklos", dans le même genre.
une oeuvre sensible et violente!!
indispensable!!!