C'est reparti pour un affrontement entre sorciers. Cette fois, l'adversaire de Niklos s'appelle Kandar. Même si les personnages et les lieux changent, ça sent un peu le réchauffé.
Par contre j'aime bien le concept d'une histoire qui court sur deux volumes. Cela laisse le temps et la place pour développer l'histoire et par ailleurs on a pas le temps de laisser poindre l'ennui.
Je suis assez d'accord avec Lymagier, auteur de la critique précédente, quand il souhaite quelques dérapages à notre héros bien trop bon chic bon genre.
Cette remarque vaut autant pour le scénario que pour le dessin.

Magie et diplomatie sont deux ingrédients que l'on retrouve chez Nikos.
Papillonnant entre Valentina et sa chef du bureau "confidentiel" qui emploie de temps à autres ses services, Nikos se lance sur les traces d'un redoutable magicien égyptien nommé Kandar, qui semble utiliser ses pouvoirs hypnotiques pour commettre des meurtres...

Toujours aussi élégant, notre héros est embarqué dans une histoire de magie noire où on retrouve le goût de Dufaux pour le paranormal.

Le dessin de Grenson reste à la hauteur de son héros : très stylé et propre. Mais j'avoue que, de temps en temps, j'aimerais bien qu'il en "ramasse une" en pleine poire -le Koda- pour le décoincer un peu. Il a toujours l'art de revenir, même d'entre les morts ! Une fêlure dans son profil de gendre idéal ne ferait peut-être pas de tort.
L'intrigue patine par ailleurs au démarrage, mais ce n'est sans doute pas innocent. A suivre dans l'opus suivant.