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©Glénat/Druillet, Philippe

La nuit
La nuit

pour 1 notes.

Science-Fiction -
Edition
Collection Caractère

EAN : 9782344000205 | ID-BDovore : 17808

Synopsis : Au coeur de la ville morte on n'y vit que la nuit... Enfin... "vivre" est un grand mot...
Sur leurs motos, Heintz, Frankie et Leon sont à la recherche de "dope". Mais les polars, les suceurs de sang, ont la main mise sur le dépôt bleu. Plus de "shoote". Combat acharné. Arrestation. Les polars veillent au nettoyage de la "pourriture", ces laissés-pour-compte de la société. Effort désespéré. Nos trois "lions" s'échappent. Des machines de feu les poursuivent. Des éclairs frappent le sol...
Solution : fuir sous terre. Ils y rencontrent d'autres tribus. Désespoir total. Plus de shoote. La mort à brève échéance. Idée : réunir toutes les tribus. Coalition. Tous se diriger vers le dépôt. Attaquer. Reprendre la dope stockée. Revivre. Pour combien de temps?... On verra...

On discute peu. Le temps presse. Tous ces délaissés vont s'unir pour un combat qui s'annonce gigantesque.

Tous convergent vers le dépôt. Les polars veillent... innombrables. Noirs aux bouches rouges. On fonce. Combat titanesque entre ces deux ethnies. Un seul mot : "dope !". Massacres réciproques toute la nuit. Mais l'aube vient... avec ses rayons de soleil qui foudroient et tuent... et personne n'y prend garde...



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Posté par le 2007-06-09 21:03:07

J'ai essayé de résumer ce qui ne peut l'être.

Philippe Druillet nous offre ici -je pense- son oeuvre la plus personnelle, la plus forte, celle qui pose plein de questions au lecteur...

Résumé : l'épouse de Druillet, hospitalisée, meurt début 1976, emportée par un cancer.

Il ne s'en remet pas et déclare sa haine envers les médecins, envers cette "médecine de riches".

Je transcris ici une partie de sa préface :
"... la médecine des MECS, la médecine du FRIC, celle de CURIE et d'ailleurs. CANCER, mal terrible, plus terrible encore entre leurs mains car on en meurt STATISTIQUEMENT ! Oui ! Je vous accuse, bouchers stupides, CONS à la blouse blanche et au verbe haut, jongleurs de vies qui vous prenez pour Dieu, alors que l'on vous demande d'être des hommes et de nous traiter comme tels ! Connards assermentés vers qui l'on va avec confiance, c'est à en pleurer !" (Livry, 1976)

Que dire ?... Il faut lire cet album noir et rouge comme la mort et le sang. Ces laissés-pour-compte qui envahissent le coeur de la ville sont-ils ce cancer qui se développe ?... Ces "polars" qui les mangent sont-ils des globules ?... Cette aube qui se lève et qui anéantit tout est-elle la piqûre ultime avant le "grand passage" ?... A vous de décider... si vous le pouvez...

Un album-témoignage... un album-testament...
Chaud et glacial...