Rupestres !
Rupestres !
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Aventure - Collectif Edition Futuropolis - 07/04/2011
EAN : 9782754804325 | ID-BDovore : 99224
Synopsis :
Le Paléolithique est la première et plus longue période de la Préhistoire. Elle commence avec l'apparition de l'Homme, il y a environ trois millions d’années.
L’art préhistorique est né partout dans le monde. Des images dessinées sur des cailloux, des bouts d’os, d'écorce, dans l’air, sur le sol, dans les abris sous roche, et dans les grottes profondes. Ainsi, à même la peau de la nature, l’homme du Paléolithique a signé durablement son existence sur Terre.
Le geste du dessin, qui était fait à l’époque, est le même aujourd’hui !
Alors, le réseau Clastres, puisque c’est ainsi que se baptise la petite troupe, est fébrile ! Les « six » vont pénétrer dans un univers qui n’a plus rien à voir avec ce qu’ils connaissent. Ils entrent pour voir les dessins, et c’est d’abord la grotte qui leur saute aux yeux. Un monde fragile, silencieux, obscur, humide et diablement méandreux.
« La lumière des torches dégage de grandes ombres sur les parois irrégulières. Les repères s’effacent, l’impression d’être un animal dans une matière organique, de devenir une ombre à la poursuite d’autres ombres », raconte David Prudhomme.
« Avant le feu, la grotte n’existait pas : obscure et impénétrable. Le feu a créé les ombres, a rendu possible la projection d’un autre », écrit Marc-Antoine Mathieu.
À mesure qu’ils s’approprient la grotte, la réflexion prend le pas sur l’émotion : les ombres ne sont-elles pas les premières images du monde ?
Pénétrer la grotte est un acte qui appelle déjà à de nombreuses interprétations : le ventre de la mère, l’obscurité avant la raison… La grotte vous bouscule, vous perturbe, vous interroge. C’est un monde à la fois familier, intérieur et pourtant, inconnu et angoissant.
La visite se poursuit, et ils découvrent enfin les premiers dessins d’animaux : représentation de la vie, du mouvement. Dessiner pour amuser ? faire peur ? préserver la mémoire ? raconter ? dédier ?
Spontanément, ils se mettent à dessiner, eux aussi. Tout ! Les courbes, les traits, les formes, les intentions. Ils tentent de jeter un pont entre le monde des hommes qui rangent les animaux dans des barquettes en plastique, avec celui de ceux d’avant Homère, d’avant la roue, celui du véritable chasseur. « C’est beau. Intime et intimidant ». S’ils s’approchent parfois du sens, s’ils pensent parfois comprendre, de nombreux signes et même l’absence de traces restent incompréhensibles. La compréhension du monde est à l’image de la grotte : un long chemin sinueux, obscur et un peu surnaturel.
Le parcours devient hypnotique, envoûtant, hors du temps : des lignes aux courbes entêtantes, des songes et des peurs sourdes, des visions d’homme des cavernes, des cérémonies d’ombres, des formes fantasmées, des sons amplifiés… Les dessinateurs s’interrogent : « rien à voir entre le choc que je reçois face à une scène, et la besogne maladroite à laquelle je me tue plus tard, quand je tâche de la reproduire », peut-être « suffit-il de saisir que c’est juste une histoire de vitesse et de rythme, donc de souffle »… « Les dessinateurs sont des sismographes, ils enregistrent les émotions et les restituent »
"Nous sommes, ensemble, allés dans ces grottes, nous avons exactement marché dans les pas les uns des autres, nous avons observé les mêmes fresques. Nous avons mangé ensemble, nous avons bu ensemble… Et bien sûr, nous n'avons pas vu les mêmes choses !" David Prudhomme.
source: éditeur
L’art préhistorique est né partout dans le monde. Des images dessinées sur des cailloux, des bouts d’os, d'écorce, dans l’air, sur le sol, dans les abris sous roche, et dans les grottes profondes. Ainsi, à même la peau de la nature, l’homme du Paléolithique a signé durablement son existence sur Terre.
Le geste du dessin, qui était fait à l’époque, est le même aujourd’hui !
Alors, le réseau Clastres, puisque c’est ainsi que se baptise la petite troupe, est fébrile ! Les « six » vont pénétrer dans un univers qui n’a plus rien à voir avec ce qu’ils connaissent. Ils entrent pour voir les dessins, et c’est d’abord la grotte qui leur saute aux yeux. Un monde fragile, silencieux, obscur, humide et diablement méandreux.
« La lumière des torches dégage de grandes ombres sur les parois irrégulières. Les repères s’effacent, l’impression d’être un animal dans une matière organique, de devenir une ombre à la poursuite d’autres ombres », raconte David Prudhomme.
« Avant le feu, la grotte n’existait pas : obscure et impénétrable. Le feu a créé les ombres, a rendu possible la projection d’un autre », écrit Marc-Antoine Mathieu.
À mesure qu’ils s’approprient la grotte, la réflexion prend le pas sur l’émotion : les ombres ne sont-elles pas les premières images du monde ?
Pénétrer la grotte est un acte qui appelle déjà à de nombreuses interprétations : le ventre de la mère, l’obscurité avant la raison… La grotte vous bouscule, vous perturbe, vous interroge. C’est un monde à la fois familier, intérieur et pourtant, inconnu et angoissant.
La visite se poursuit, et ils découvrent enfin les premiers dessins d’animaux : représentation de la vie, du mouvement. Dessiner pour amuser ? faire peur ? préserver la mémoire ? raconter ? dédier ?
Spontanément, ils se mettent à dessiner, eux aussi. Tout ! Les courbes, les traits, les formes, les intentions. Ils tentent de jeter un pont entre le monde des hommes qui rangent les animaux dans des barquettes en plastique, avec celui de ceux d’avant Homère, d’avant la roue, celui du véritable chasseur. « C’est beau. Intime et intimidant ». S’ils s’approchent parfois du sens, s’ils pensent parfois comprendre, de nombreux signes et même l’absence de traces restent incompréhensibles. La compréhension du monde est à l’image de la grotte : un long chemin sinueux, obscur et un peu surnaturel.
Le parcours devient hypnotique, envoûtant, hors du temps : des lignes aux courbes entêtantes, des songes et des peurs sourdes, des visions d’homme des cavernes, des cérémonies d’ombres, des formes fantasmées, des sons amplifiés… Les dessinateurs s’interrogent : « rien à voir entre le choc que je reçois face à une scène, et la besogne maladroite à laquelle je me tue plus tard, quand je tâche de la reproduire », peut-être « suffit-il de saisir que c’est juste une histoire de vitesse et de rythme, donc de souffle »… « Les dessinateurs sont des sismographes, ils enregistrent les émotions et les restituent »
"Nous sommes, ensemble, allés dans ces grottes, nous avons exactement marché dans les pas les uns des autres, nous avons observé les mêmes fresques. Nous avons mangé ensemble, nous avons bu ensemble… Et bien sûr, nous n'avons pas vu les mêmes choses !" David Prudhomme.
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