couverture
©Dupuis/Charlier, Jean-Michel

T3 - La revanche des fils du ciel
Buck Danny

pour 4 notes.

Aventure - /
Edition
ID-BDovore : 4711




Une erreur sur cette fiche ou votre édition est différente ? Vous pouvez proposer une correction ou proposer l'ajout d'une autre édition


Données privées
(pour votre utilisation personnelle)

Futur achat : Date d'achat : (dd/mm/aaaa) Prix/cote :
E.O : Dédicace : Cadeau : Lu : Ed. numérique :
Prêt : Dernier emprunteur : Email :
Remarque personnelle (état, mémo, ...) :

Commentaires des membres : (vous pouvez également donner un avis de lecture)
Ma Note:
Avis de lecture * :

* : Avis de lecture qui apparaîtra pour tous les visiteurs sur le site

Posté par le 2011-02-26 22:15:13

On déménage. C’est à dire que Buck déménage. On le retrouve ici en Birmanie où, promu commandant, il va aider les troupes chinoises contre les Japonais.

Un opus intéressant où le scénariste lui adjoints deux personnages, formant ainsi un trio qui –au fur et à mesure des développements de la série- traverseront ensemble les histoires. Deux personnages bien « pesés » aussi : l’un, Sonny, tout en étant un excellent pilote, est le rigolo de service ; auteur (et souvent) victime de gags et facéties qui émaillent certains chapitres. Le second, Tumbler, est plutôt quelqu’un de sombre et renfermé ; équilibrant ainsi le caractère de Sonny.

Et la sauce va bien prendre, car ces personnages vont ainsi former un indéfectible petit groupe ; encore à l’heure actuelle, après plus de soixante années d’existence dessinée.

L’histoire ?… c’est du Charlier « pur jus », une véritable épopée guerrière haletante, aux divers et nombreux développements, qui « scotche » vraiment si on entre dans le sujet.

Le dessin ?… à y regarder, les pages contenaient 5 strips (!) et nonobstant ce fait, les cases sont bien détaillées et permettent d’apprécier le travail de Hubinon. Sans oublier Charlier –bien sûr- excellent dessinateur (aussi) d’avions et navires de guerre.

Un sacré travail de découpe du scénario, de mise en scène, rend ici une histoire « vraie de vraie », pétaradante à souhait, au contexte historique réel dans lequel nos héros vont plus d’une fois se débattre.

Il faut prendre son temps pour savourer un de ces Buck Danny des années 50. c’est vrai, cela peut paraître un peu rébarbatif au vu de la petitesse des cases, des couleurs « d’époque », de la narration ; mais c’était comme le plat de résistance d’un bon repas. Et des plats comme ça, j’en reprends toujours un peu.